Accueilli au Sun Trust : Salim Abbas Mamode, nouveau backbencher du MSM

  • « Je le fais pour le bien-être de mes mandants », dit-il

Il avait démissionné de toutes les instances du PMSD le 29 avril dernier. Depuis, le ‘move’ du député Salim Abbas Mamode était attendu avec intérêt. Il a, depuis, laissé entrevoir ses affinités avec les membres du gouvernement, en s’affichant notamment à leurs côtés lors de diverses fonctions. Sa présence aux côtés du Premier ministre lors de la pose de la première pierre du nouveau centre communautaire à Port-Louis récemment n’était pas passée inaperçue, indiquant clairement son adhésion imminente au MSM. Il évoluera désormais aux côtés d’Anwar Husnoo qu’il avait pourtant affronté et battu à plate couture sous la bannière de l’Alliance Nationale (PTr-PMSD) aux dernières élections générales.

Le Premier ministre a confirmé l’adhésion de Salim Abbas Mamode au MSM à l’issue du bureau politique du parti tenu au Sun Trust, hier. « Li fine dire moi ki avec le temps, li trouve la différence entre l’opposition, bane désespéré, et le gouvernement et li envi vine donne nou ene coup de main », a révélé Pravind Jugnauth. Le nouvel adhérent du parti soleil ne pourra, cependant, pas aspirer à une promotion, bien qu’il ait « crossed the floor » pour poser ses valises là où il juge que l’herbe est plus verte. « Li député. Li pou continué évolué comme député », a bien précisé le chef du gouvernement qui ne compte pas remanier son cabinet ministériel pour le moment.

Joint pour une déclaration hier, Salim Abbas Mamode nous explique que sa décision a été motivée par la demande de ses mandants et de ses proches. « Malgré les nombreux problèmes auxquels font face le pays, le gouvernement a pu gérer très bien la situation. Ce qui compte pour moi, c’est le bien-être de mes mandants », nous dit-il. Dans une précédente interview qu’il nous avait accordée le 10 mai dernier, il avait déjà soutenu que toutes les options étaient possibles et qu’il ne comptait pas laisser son électorat aller de nouveau à l’abattoir. Il regrettait aussi que l’idéologie n’existe plus en politique alors qu’il a fait le tour de pratiquement tous les partis politiques jusqu’ici…