Des médicaments périmés pour un patient atteint de troubles psychiatriques et épileptique

Santé publique

La semaine dernière, nous faisions état, dans nos colonnes, d’une pénurie de médicaments dans les hôpitaux. Cette semaine, nous apprenons que des comprimés périmés seraient délivrés dans les hôpitaux.

Dans une déclaration au Sunday Times, un patient en cours de traitement à l’hôpital Bruno Cheong, situé à Centre de Flacq, explique que cela fait cinq mois qu’il reçoit des comprimés périmés dans le cadre de son traitement. Malgré plusieurs plaintes déposées auprès de l’hôpital, aucune mesure n’a été prise jusqu’à présent. L’homme, âgé de 45 ans, suit un traitement à la fois pour des troubles psychiatriques et des crises épileptiques. « Sakfois mo alle lopital zot pe donne moi-même comprimés expirés… zot dire kapav boir pas pou arrive narien… mo pas pe comprend ki pou faire », dit-il.

L’habitant de Bel Air Rivière Sèche souligne que ces médicaments périmés ont commencé à avoir des effets néfastes sur sa santé. Au lieu de trouver la guérison, son état de santé se détériorerait. De plus, il déplore le manque de communication entre le personnel médical et les patients.  « Si pas kapav boir medecine ki pe gagner acheter medecine la dan pharmacie zot boir alors », lui aurait lancé un pharmacien de l’hôpital.

L’épouse de ce patient, également témoin de la situation, affirme qu’elle craint d’emmener ses enfants à l’hôpital, ayant pris connaissance de l’administration de médicaments périmés aux patients.