[Financial Crimes Commission] Le vetting des employés en cours

La sélection des futurs employés de la ‘Financial Crimes Commission’ (FCC) est en cours depuis deux semaines. Plusieurs salariés de l’’Independent Commission Against Corruption’ (ICAC) feront partie de cette nouvelle entité, ainsi que des employés de la ‘Financial Intelligence Unit’ (FIU) et de l’’Independent Reporting Services Agency’ (IRSA). Dans un premier temps, ce sont les locaux de l’ICAC qui seront utilisés pour abriter la FCC, en attendant une décision qui sera prise pour les nouveaux locaux qui seront choisis. La région de Côte d’Or a même été évoquée initialement.

Depuis quelque temps déjà, certains employés de l’ICAC ont reçu la visite des policiers en civil à leur domicile. Ces policiers se sont présentés comme des officiers du ‘National Security Services’ (NSS) et leur ont posé une série de questions, incluant sur leurs proches. Mais ces derniers n’ont pas été en mesure de donner des détails sur le motif de leurs investigations. A la lumière de cette enquête discrète, une décision sera prise concernant les futurs employés de la FCC. Dès sa mise en place, plusieurs enquêtes considérées comme sensibles seront transférées de l’ICAC. D’où la décision de prendre des officiers de cette institution au sein de la nouvelle entité, afin que les enquêtes ne soient pas recommencées à zéro.

D’ici fin mars, la nouvelle loi sur la FCC sera promulguée. Et la loi sur la ‘Prevention of Corruption Act’ (POCA), la FIU et l’IRSA sera automatiquement abrogée. Mais une question taraude les employés de ces trois instances, à savoir quels sont les critères établis pour la sélection des ceux qui feront partie de la FCC ? Elle demeure sans réponse jusqu’à présent. La crainte des employés réside dans la possibilité que la sélection du personnel se fasse sur une base politique.

Il y a deux semaines, nous avons évoqué la difficulté du gouvernement à trouver l’oiseau rare pour diriger la FCC. Si au début le nom de Navin Beekarry était cité avec insistance, car il a le profil requis pour ce poste, tel n’est plus le cas. Le nom d’un ancien juge de la Cour suprême, que nous avions également évoqué à un certain moment, est aussi cité dans les milieux concernés. La raison, c’est que le gouvernement ne veut pas donner l’impression que l’organisme est politisé.