Une ‘Hadj Mission’ a été constituée pour superviser le bon déroulement du pèlerinage en Arabie saoudite. Cette délégation officielle sera dirigée par le président de l’ICC, Samad Sairally. Il devra – ironiquement – travailler en étroite collaboration avec l’ambassadeur Showkutally Soddhun alors que ce dernier ne semble pas le tenir en odeur de sainteté. Le hic, selon le député travailliste Eshan Juman, c’est que cette délégation officielle comprendra au moins huit personnes. Un nombre qu’il juge trop élevé, vu que Maurice n’a eu que 679 visas cette année-ci.
Eshan Juman dit ne pas comprendre pourquoi le nombre de personnes qui feront le déplacement pour l’Arabie saoudite au sein de cette délégation reste le même, soit huit, bien qu’un nombre réduit de pèlerins mettront le cap pour le Royaume saoudien contrairement à 2019. « Quand 2000 pèlerins allé, ena 8 dimoune dans délégation. Quand 600 pèlerins allé, la aussi bizin 8 dimoune mem dans délégation la ? », se demande-t-il. Le député estime qu’une délégation de quatre personnes aurait été amplement suffisante. « Est-ce que ce sont les hadjis qui devront payer pour des agents politiques, hormis le chairman et un cadre de l’ICC, un médecin et un traducteur, qui font partie de cette délégation ? », s’interroge-t-il.
Le député ne s’explique d’ailleurs pas pourquoi ceux âgés de plus de 65 ans ne sont pas autorisés à effectuer le pèlerinage alors qu’il n’y a aucune restriction en termes d’âge pour les membres de la délégation officielle. Ces « manigances », rappelle-t-il, sont contre les principes de l’Islam.
