Animant un point de presse ce samedi 6 août, Paul Bérenger a soutenu que « le plus tôt qu’on fera partir le gouvernement MSM, le mieux ce sera ». Toutefois, il faudrait faire le régime MSM démissionner « dans le respect de la Constitution et de la loi », soit à travers une élection générale et non à travers du désordre ou de la violence.
Il est aussi revenu sur la grande marche de l’Opposition. Il a ajouté que les membres de l’Opposition se réuniront le lundi 8 août afin de prendre une décision en ce qui concerne la marche à suivre. Mais si la police ne donne pas son autorisation, le leader du MMM n’écarte pas la possibilité de tenir une rencontre avec les autres partis de l’Opposition.
Revenant sur les commentaires de Bobby Hurreeram sur Huawei, Paul Bérenger affirme que ce n’est pas de cette manière qu’on traite les pays amis. Dans ce contexte, il a qualifié le Premier ministre de « honte » pour le pays car il ne fait que se sauver face à la presse. « L’incompétence et l’irresponsabilité du ministre Bobby Hurreeram et du Premier ministre, Pravind Jugnauth, a dépassé toutes les limites. C’est inacceptable qu’ils mettent le pays en péril », dénonce-il.
Commentant sur le Reform Party de Roshi Bhadain, Paul Bérenger se dit « irrité » par la décision unilatérale de ce parti, qui veut que ce soit Roshi Bhadain qui sera à la tête du gouvernement.
En ce qui concerne l’affaire Kistnen, les fuites des papiers d’examen du MES, les cas d’abus sexuels des enfants d’une école spéciale et les cas de brutalités policières, le leader des mauves annonce qu’il ne compte pas lâcher ces affaires.
Il affirme que dès que les travaux parlementaires reprendront, il reviendra sur ces sujets. Qui plus est, il compte utiliser les rassemblements et les conférences de presse pour revenir sur la charge en ce qui concerne les récents scandales.
