Phase 2C du Metro Express Le cauchemar ne fait que débuter pour les automobilistes

La ligne du Metro Express desservant Curepipe est opérationnel depuis ce lundi 10 octobre. Mais le cauchemar ne fait que débuter pour les automobilistes parcourant la zone englobant Floréal, Curepipe, Vacoas ou encore Quatre-Bornes, qui sont maintenant confrontés à des embouteillages monstres sur une base quotidienne.

Avec la rentrée parlementaire ce mardi 18 octobre, les députés de l’Opposition des circonscriptions concernées comptent sortir l’artillerie lourde contre le gouvernement. En tout cas, ceux qui comptaient sur l’avènement du Metro Express pour fluidifier la circulation routière en seront pour leurs frais.

Le député Patrick Assirvaden, élu de la circonscription no 15 (La Caverne/Phoenix), qui s’est rendu sur place pour constater de visu le problème, s’est confié au micro de Sunday Times. Il nous dit tout de go qu’il y a un « désordre terrible » en ce qui concerne les embouteillages.  Il attire aussi notre attention sur le fait que les gens qui veulent se rendre au marché de Vacoas doivent marcher près d’un kilomètre, ce qu’il trouve « aberrant et inacceptable ».

Il nous explique que des policiers ont été déployés et des feux de signalisation installés pour essayer de contrôler la situation, mais que « tous les jours, c’est la même chose. C’est un problème majeur auquel fait face la population. Cela ne peut plus continuer ainsi. Il faudrait voir où se situent les causes du problème, et quelles solutions durables il faudrait y apporter ». Selon lui,le Metro Express aurait dû être sur pilotis pour ne pas occasionner d’embouteillages.

 « À quoi bon le gouvernement a dépensé autant d’argent pour le Metro Express si les habitants de la région doivent vivre un cauchemar au quotidien ? Le Metro Express a été lancé pour décongestionner nos routes, mais ici, nous voyons tout le contraire. Nous ne sommes pas contre le développement mais il faut que le gouvernement sache comment s’y prendre pour ne pas créer plus de problèmes pour la population », insiste le député.

Il lance un appel pressant au ministre du Transport et au gouvernement d’essayer de résoudre ce problème durablement, et au plus vite. Il nous indique qu’il compte soulever cette affaire dès la rentrée parlementaire ce 18 octobre.