Le prix des bœufs sur pattes est fixé à Rs132.50 le kilo. C’est ce qui retombe des négociations entre les importateurs et le ministère entourant les prix des bétails. Une légère baisse est ainsi notée dans le prix, comparé à l’année précédente.
Cependant, le député de l’Opposition Osman Mahomed fait ressortir qu’il reçoit des doléances des fidèles qui font le va-et-vient aux étables et aux fermes des éleveurs. Malgré la fixation du prix, il y a des éleveurs et importateurs qui vendent leurs bétails à un prix plus élevé qu’autorisé, arguant que l’animal est d’une race supérieure. « Est-ce que le gouvernement a mis en place un système de contrôle qui pourra empêcher la vente des bétails à un prix autre que celui fixé ?, » se demande le député rouge. Il devait ajouter qu’il a eu des informations des sources fiables que le prix de Rs 135 voire même Rs 140 le kilo est prévalent sur le marché.
Osman Mahomed déplore aussi l’inexistence en permanence d’un vétérinaire dans les étables où la vente du bétail se fait en grand nombre. Le rôle d’un vétérinaire est primordial pour confirmer l’âge des animaux car d’après les rites islamiques, l’animal à être sacrifié doit avoir au moins deux ans. Or, depuis quelques années, des bœufs en bas âge sont vendus comme étant des animaux de plus de 2 ans. À savoir que pour le mouton, le cabri, la chèvre et le bouc, il faut que l’animal soit âgé d’un an au moins. Ainsi, le député conseille les musulmans de bien vérifier l’âge des animaux avant de les acquérir.
