Réseau de pédophilie à Rodrigues

La liberté conditionnelle refusée au principal suspect

Le 21 juillet 2021, un dénommé Jean Dominique Farla avait été arrêté à Rodrigues pour une affaire relative à un vol. Durant l’enquête, les policiers avaient vérifié le contenu du portable de Farla. Ces derniers devaient tomber des nues en trouvant plusieurs images et vidéos de pornographie infantile. Le portable et le laptop de l’homme ont été saisis par les policiers.

Le prévenu devait expliquer qu’il avait crée des ‘fake accounts’ sur Facebook pour attirer ses victimes. Se faisant passer pour un extralucide, il devait établir une relation de confiance avec ses victimes, et ensuite il leur demandait de lui envoyer des photos et des vidéos d’elles-mêmes dans des tenues osées. Après quoi, il devait dévoiler son vrai visage et faire du chantage pour avoir encore plus de photos.

Plus de 1 000 vidéos ont été comptées par la police sur le portable et le laptop du prévenu. Parmi ses victimes, plusieurs enfants et mineurs ont été identifiés, dont certains ont déjà porte plainte pour attentat à la pudeur contre Jean Farla (12 au total, valeur du jour). La police essaie toujours d’identifier d’autres victimes. Outre des Rodriguais, il y aurait aussi des étrangers comme victimes.

Apparemment, le prévenu ferait partie d’un réseau international de pédophiles. Cette affaire continue de faire grand bruit à Rodrigues où une marche silencieuse avait été organisée le 13 août. Interpol et Facebook ont aussi été impliqués dans l’enquête.

Il devait faire une demande de liberté conditionnelle. Toutefois, le magistrat Hardowar, siégeant en Cour de Rodrigues, a pris en considération le fait que plusieurs des victimes n’ont pas été identifiées. De ce fait, l’accusé pouvait influer sur des témoins potentiels, dont beaucoup sont des enfants vulnérables. Qui plus est, il pourrait effacer des preuves sur Internet. Dans un ‘ruling’ en date du 9 décembre, le magistrat a refusé d’accorder au prévenu la liberté conditionnelle.