La FSC a enregistré une hausse de Rs 252 millions dans ses revenus pour l’année financière se terminant le 31 mars 2017. L’instance régulatrice des activités non-bancaires a vu ses bénéfices enregistrer une progression à double chiffre et a sous sa responsabilité un secteur ayant la plus forte contribution au produit intérieur brut du pays. Le poids de la FSC dans le PIB est supérieur à 15%. Basée sur les dernières projections de StatisticsMauritius, les services financiers devront croître par 5,5%.
En ce qui concerne les revenus, ils sont passé à environ Rs 1,4 milliard, représentant une progression de 22% comparé à la précédente année fiscale. Le surplus net généré, soit les recettes moins dépensées a fait un bond de 36% et se situe à Rs 1,05 milliard. À noter qu’un pourcentage du surplus sera versé au ConsolidatedFund géré par le ministère des Finances, révèle une publication sur le site du régulateur.
Prenant en compte le dernier rapport annuel disponible, la FSC génère plus de 90% de ses revenus sous forme de redevances collectées auprès des entités tombant sous sa juridiction. Le principal contributeur est le secteur de l’offshore, qui avec ses cotisations payées en dollars américains, permet au régulateur de réaliser des gains ou des pertes sur le taux de change. Sous la responsabilité de la FSC, on retrouve d’abord les marchés financiers non-bancaires, tels que prescrit par la Securities Act.
Ce sont des plateformes telles que la Bourse de Maurice et les systèmes annexes et les courtiers, entre autres. A cette catégorie se greffent les sociétés d’assurances et de pensions, des segments majeurs de l’économie de par leur contribution à la croissance, la gestion des risques et la protection des affaires et des individus. Ces sociétés sont régies selon les dispositions de l’InsuranceAct and Private Pension SchemesAct. Cependant, la FSC doit intervenir afin de protéger la réputation du pays en tant que centre financier international. Après les amendements au traité fiscal entre Maurice et l’Inde, notre juridiction financière serait sujette à davantage de changements. La pression vient de l’Organisation de coopération et de développement économiques avec laquelle Maurice coopère déjà.