Un mois après l’incendie qui avait ravagé une aile des Casernes centrales, les officiers de la SSU n’ont pas encore été relogés, leur causant de graves difficultés. La hiérarchie de la police semble ignorer ces policiers qui doivent ainsi travailler dans des conditions éprouvantes.
Pour rappel, un violent incendie qui s’était déclarée le 4 juillet dernier aux Casernes centrales avait ravagé la caserne no 4, qui abritait les bureaux, leslits, les vestiaires, les toilettes, les salles de bain ainsi que les effets personnels des éléments de la ‘Special Supporting Unit’ (SSU).
Une cinquantaine d’officiers de la SSU, qui sont souvent postés aux Casernes centrales pour 24 heures d’affilée, ne savent plus où aller pour dormir ou pour se reposer. Cinq officiers doivent partager le même ‘locker’ pour ranger leurs affaires. « Ce n’est pas évident de travailler dans des conditions pareilles », fustigent ces officiers. Ils réclament ainsi qu’un endroit soit mis à leur disposition pour qu’ils puissent se reposer et entreposer leurs affaires.
Il est bon de noter, comme nous le font remarquer ces officiers de la SSU, que leur intervention peut être cruciale durant les émeutes, et que de ce fait, leur hiérarchie doit prêter attention au fait qu’ils doivent avoir un endroit convenable où ils pourront se reposer et garder leurs affaires. D’autant que les effets personnels de plusieurs officiers de la SSU sont partis en fumée durant l’incendie qui avait ravagé leurs quartiers. D’ailleurs, disent-ils, les hauts gradés de la police sont en train de faire la sourde oreille concernant le remboursement de ces effets personnels.
Le commissaire de police, Anil Kumar Dip, avait bien dirigé une réunion de l’état-major de la police pour passer en revue ce problème mais les choses en sont restées là, selon les dénonciateurs. On avait ainsi promis à de maintes reprises aux officiers qu’ils allaient être relogés, des promesses qui n’ont pas encore été concrétisées. On leur avait ainsi donné la garantie qu’on allait leur reloger dans un ancien bâtiment de la MPA dans les plus brefs mais jusqu’ici, le nécessaire n’a pas été fait. Qui plus est, selon ces officiers, il y aurait des chambrées qui sont disponibles aux Casernes centrales mais pour des raisons inconnues, on ne leur a pas assigné à ces chambrées.
« À plusieurs reprises, nous avons soulevé le problème concernant notre relogement mais en vain. Cela fait déjà un mois que nous sommes en train de faire face à ces difficultés. C’est comme si nous parlons à un mur », fulminent ces officiers excédés. « Cette promesse de nous reloger au bâtiment de la MPA dans les jours qui ont suivi l’incendie n’était que de la poudre aux yeux. ‘Enough is enough’ ! Nous ne pouvons plus travailler dans des telles conditions », martèlent ces officiers.
Ces derniers lancent ainsi un appel pressant au commissaire de police et aux autres autorités concernées, de remédier à cette situation.