Bulletins de vote en dehors des urnes : Un rapport du FSL attendu

Un rapport du FSL attendu Une semaine après la découverte des bulletins de vote en dehors des urnes, un rapport du Forensic Science Laboratory (FSL) est attendu pour donner une suite à cette affaire. Au courant de la semaine, les deux bulletins ont été envoyés à Réduit pour des analyses.

Cela fait déjà 10 jours depuis l’éclatement de cette affaire et depuis, les enquêteurs du Central Criminal Investigation Department (CCID) ont abandonné temporairement les autres enquêtes, pour se concentrer sur cette affaire sensible. Pas moins de 30 officiers de cette unité, tous grades confondus, se concentrent pour tirer au clair cette affaire.

S’agit-il vraiment des bulletins de vote imprimés par le Government Printing Office ? Décision a été prise aux Casernes centrales d’envoyer les deux bulletins en question au FSL pour examen du papier et de l’encre utilisé pour l’impression. C’est à la lumière du rapport du FSL qu’une décision sera prise par le bureau du Commissaire électoral et l’Electoral Supervisory Commission (ESC).

La décision portera sur une éventuelle demande auprès de la Cour suprême, pour un ordre de la cour pour pouvoir inspecter les urnes dans lesquelles ces bulletins ont été placés sous scellés. Depuis le vendredi 8 novembre dernier, les bulletins se trouvent au quartier-général de la Special Mobile Force (SMF) à Vacoas. Nul n’a le droit d’ouvrir le local, sans ordre de la cour. Une clé du local où sont entreposés les bulletins se trouve avec le Commissaire électoral et l’autre avec le commandant de la SMF.

Pendant la semaine écoulée, les enquêteurs du CCID se sont une nouvelle fois rendus au bureau du Commissaire électoral. L’objectif, mieux comprendre le cheminement des bulletins de vote, depuis le centre de vote jusqu’au centre de dépouillement.

Ensuite, ce sont deux Senior Presiding Officers (SPO) de la Commission électorale qui se sont expliqués. Ils étaient responsables des centres de vote dans lesquels se trouvaient les deux bulletins en question. Dans les jours à venir, ce sont les Returning Officers (RO) qui devront donner leur version des faits sur ces incidents sans précédent.