Cette semaine, nous allons découvrir A & H Printing Services, une entreprise qui a été mise sur pied par une jeune femme de 26 ans, Harshata Ramlugun. Cette dernière a pris un sacré risque en investissant dans l’imprimerie digitale, risque qui s’est révélé payant aujourd’hui. Et Harshata n’a jamais baissé les bras devant les multiples obstacles qui se sont présentés ou les personnes qui essayaient de la décourager…
A & H Printing Services est une entreprise d’impression. C’est Harshata Ramlugun, une habitante de Morcellement St. André âgée de 26 ans qui en est la gérante. L’entreprise offre une large gamme de services : impression, photocopie, reliure et plastification. En outre, elle conçoit et imprime des dépliants, des enveloppes et des cartes en tout genre : cartes d’invitation, de visite et de mariage, entre autres. L’entreprise fabrique aussi des boîtes à bonbons et de petits sacs ou cornets en papier.
Harshata nous explique qu’elle a une passion pour le design, ce qui l’avait motivée pour suivre une formation dans ce domaine. En 2019, après avoir décroché un diplôme supérieur (BSc Graphic Design & Multimedia) à l’Université des Mascareignes, Harshata s’était mise à la recherche d’un emploi. Plusieurs sociétés l’avaient appelée pour un entretien mais elle ne trouvait pas d’emploi qui correspondait à la formation qu’elle avait reçue. La jeune femme ne trouvait désespérément pas de travail, et elle était stressée par cette période de vaches maigres.
Un jour, un ami l’avait demandée si elle pouvait concevoir des cartes de visite pour lui. Après avoir conçu la carte sur ordinateur, elle s’était mise à chercher une imprimerie, mais n’était pas satisfaite de ce qu’on lui proposait. « Je m’étais alors dit, pourquoi ne pas créer une imprimerie ? », nous dit-elle.
Qui plus est, avec l’avènement de la pandémie de covid-19, les prix de tous les matériels avaient pris l’ascenseur. Harshata devait se rendre compte que les gens recherchaient des cartes de mariage à des prix abordables. Elle a donc eu l’idée de créer et de commercialiser des cartes de mariage à un prix qui serait à la portée de toutes les bourses.
En 2020, sa meilleure amie allait se marier. Le fiancé de celle-ci cherchait un prestataire pour concevoir les cartes de mariage. De son côté, l’amie avait pris contact avec Harshata pour voir si elle pouvait réaliser ces cartes elle-même. Celle-ci avait décidé de relever ce défi. « C’était la première carte que j’avais créée, c’était une carte de type Peacock », se rappelle la jeune femme.
Après cela, elle a eu le courage et l’inspiration nécessaire de se lancer dans l’aventure, ce qu’elle fit en 2020. Elle avait commencé par un seul service, la conception de cartes, et petit à petit, elle a essayé d’élargir l’entreprise en mettant sur pied d’autres services, notamment un service d’impression.
Au début, ce n’était pas facile mais Harshata n’a pas lâché prise. Mais parfois, elle était stressée quand il fallait gérer l’entreprise, puisque qu’elle était encore une novice dans le domaine de la gestion. Mais avec le soutien de ses parents et de son fiancé, elle a pu démarrer l’affaire. « Mon fiancé a toujours été là pour m’aider, de même que mes parents », nous confie-t-elle.
En ce qui concerne le nom de son entreprise, A & H Printing Services, les initiales A & H représentent les prénoms du fiancé de Harshata et de Harshata elle-même, « cela parce que j’avais eu le soutien inconditionnel de mon fiancé lorsque j’avais mis sur pied cette entreprise », nous précise-t-elle.
Au début, Harshata avait dû faire face à un problème de financement car le démarrage de cette activité nécessitait un certain investissement, notamment l’achat d’imprimantes et d’autres accessoires. Et après avoir investi de l’argent, l’entreprise n’engrangeait pas beaucoup de revenus, et Harshata avait l’impression qu’elle allait rouler à perte. « Cela avait créé une angoisse chez moi, et je me demandais si j’avais choisi ou non la bonne voie pour démarrer l’entreprise », explique-t-elle.
De plus, certaines personnes l’avaient toujours découragée, en lui disant qu’il valait mieux qu’elle trouve un travail, ou encore qu’elle ne pourrait escompter de gros revenus avec ce type de travail. Une autre difficulté était que certains clients ne venaient pas récupérer le produit une fois la commande exécutée. « C’était frustrant et aberrant », dit-elle. « Gérer une entreprise n’est pas facile du tout. Il y aura toujours des hauts et des bas », résume la jeune fille.
Mais avec le temps, après avoir principalement travaillé pour des connaissances, la renommée de l’entreprise avait commencé à grandir. L’afflux de clients a rassuré Harshata qu’elle fournissait un service de qualité. Et jusqu’à présent, il n’y a eu aucune plainte de la part d’un client. « Je sais qu’avec le temps, je pourrai investir davantage pour agrandir l’entreprise, avec encore plus de services », souligne-t-elle.
En temps normal, elle travaille seule mais lorsqu’elle a des commandes importantes, elle sollicite l’aide de ses parents ou de son fiancé.
Ses conseils aux jeunes : « L’éducation est vraiment importante pour avancer dans la vie. Ayez un objectif et un rêve pour l’avenir, cela ne vous coûtera rien. Si vous êtes motivé et inspiré pour poursuivre ce rêve, alors allez-y ! »
