Raj Ramlugun, ancien cadre et petit actionnaire d’Air Mauritius, espère enfin voir une solution se dessiner pour la compagnie d’aviation nationale ‘Air Mauritius’. Commentant la nomination du nouveau CEO, Charles Cartier, il dit ne pas douter de ses compétences par rapport à celles de son prédécesseur, Kresimir Kucko. « Toutefois, sachant que les problèmes d’’Air Mauritius’ ne datent pas d’hier, il est clair que la communication seule ne suffira pas à insuffler un nouveau souffle à la compagnie. Il faudra passer à l’action de manière concrète et constante pour atteindre nos objectifs. Il est essentiel d’envoyer dès maintenant des signaux pour que la compagnie retrouve sa sérénité et que la confiance dans le leadership soit restaurée », dit-il.
Raj Ramlugun souligne que chaque fois qu’un nouveau CEO est embauché par la compagnie, certains syndicats prennent le contrôle et imposent leur propre agenda, créant ainsi une atmosphère très malsaine et frustrante pour les employés de la compagnie. Revenant sur le dernier communiqué publié récemment, il affirme qu’aucune décision n’a été prise jusqu’ici, notamment dans le domaine des opérations au sol. « Cela indique clairement qu’il n’y a eu aucun changement dans le personnel, ce sont toujours les mêmes personnes qui dirigent le navire », regrette-t-il.
Le porte-parole des petits actionnaires de la compagnie d’aviation souhaite également obtenir des détails sur l’accord conclu entre la compagnie ‘Air Mauritius’ et l’ancien CEO Kresimir Kucko, notamment en ce qui concerne son départ et sa suspension de ses fonctions en tant que directeur de la compagnie. Ce qui interpelle le syndicaliste, c’est la somme déboursée par MK pour le départ de ce dernier. Il demande des explications à ce sujet et veut également connaître les conclusions de l’enquête sur les allégations formulées contre cet ancien responsable. Pour l’instant, il déclare ne pas avoir reçu d’explications, mais il considère qu’il est nécessaire que la compagnie en fournisse à la population à ce sujet.