Artistique et sportive, la jeune Muneeram Ganeshwaree, Ashi pour les intimes, âgée de 22 ans seulement, exécute des toiles brodées et peintes à travers sa petite entreprise ArtShi, pour toutes les occasions : mariages, fiançailles, anniversaires, ou autres événements. Joliment dessinées et richement brodées, ces toiles procurent une bouffée de bonheur aux joyeux fêtards. En tout cas, le coup d’œil en vaut la peine sur la page Facebook d’ArtShi…
Ashi est une habitante de Goodlands âgée de 22 ans. Férue de sport, elle est étudiante à plein temps à l’Université de Technologie de Maurice (UTM), où elle se prépare actuellement pour son diplôme en enseignement du sport. Elle est aussi coach à temps partiel au ‘Health & Fitness Gym’ à Goodlands. Artistique jusqu’au bout des doigts, elle est également la gérante de son propre entreprise, ArtShi, qu’elle a mis sur pied quelque temps de cela.
Ashi, à travers sa petite entreprise à domicile, conçoit et crée des décorations pour que les mariages, les fiançailles, les anniversaires, et autres événements et occasions mémorables. Dans sa collection, on peut y voir des toiles brodées et peintes, avec des illustrations et des inscriptions élégantes et lumineuses. « Je travaille à la fois avec de la peinture et du fil. C’est-à-dire que j’essaie de fusionner la peinture et la broderie dans la mesure du possible », nous explique Ashi.
Quelle est la signification du nom ArtShi ? « J’ai choisi ce nom parce que je voulais associer mon nom, Ashi, à l’art, une discipline pour laquelle j’ai été toujours fascinée », nous explique-t-elle. Au collège, elle avait réalisé plusieurs dessins pour ses examens scolaires ou pour des concours. Il faut dire que ses œuvres étaient immensément appréciées par ses camarades de classe et les enseignants. Fortuitement, une connaissance cherchait une toile faite à la main, et bien décorée, pour son mariage. Ashi a alors réussi le pari haut la main, et cela a été le point de départ de sa carrière artistique.
Par la suite, elle a commencé à publier ses travaux sur les réseaux sociaux pendant la pandémie, parce qu’elle disposait de plus de temps libre. Elle avait jeté son dévolu sur TikTok, qui était une tendance vers cette l’époque. « Je me suis dit, pourquoi ne pas essayer ? », se rappelle-t-elle. La première vidéo qu’elle avait postée était une peinture de carpes koï en style mosaïque. Après, la jeune fille a posté une peinture du dieu Shiva en mandala, suivi par un collage abstrait d’un cerf, avec des grains de riz. Ensuite, elle a posté des vidéos de toiles qu’elle avait réalisées pour des mariages. À partir de là, les commandes ont afflué. « Cela m’a permis d’avoir une source de revenus pendant une période difficile », se souvient Ashi. C’est ce qui l’a décidée à persévérer dans cette voie.
Néanmoins, les difficultés étaient bien présentes. Les commandes des clients accaparaient son temps. Elle devait savoir gérer son temps en fonction de ses études et de ses commandes, et cela sans oublier sa famille. « La plupart du temps, j’étais en train de travailler pour pouvoir compléter mes commandes. Je dormais à peine 30 minutes par jour », nous dit Ashi. Une situation qui perdure, nous avoue Ashi.
Où se voit-elle dans dix ans ? « Dans 10 ans, je me vois comme enseignante d’éducation physique. Mais je continuerai également à travailler pour ArtShi. Car le temps passé à peindre et à broder est pour moi une évasion du stress de la vie quotidienne. Cela apporte du bonheur à mon âme lorsque les gens sont heureux de voir leurs commandes devant eux. C’est cela qui m’inspire à poursuivre ce voyage », nous dit Ashi.
Elle tient à exprimer sa reconnaissance envers ses parents et ses clients. « En plaçant leur confiance en moi, mes parents et mes clients m’ont motivée et encouragée à poursuivre cette passion. C’est grâce à eux que j’ai pu arriver jusqu’ici », souligne-t-elle. Elle tient aussi à remercier les ‘followers’ de ses comptes sur les réseaux sociaux, qui apprécient beaucoup son travail.