Bruneau Laurette réclame une enquête sur la SST

Suite à son arrestation, l’activiste et politicien Bruneau Laurette ne compte pas rester les bras croisés. Il a vivement réagi en soutenant qu’il veut aller jusqu’au bout. Dans une déclaration àSunday Times, il soutient : « Suite à ma lettre datée du 26 janvier 2024, adressée au Directeur des Poursuites Publiques (DPP), à R. Rawoah de la Independent Police Complaints Commission (IPCC) et au Commissaire de Police, concernant les items mentionnés, je demande qu’une enquête soit ouverte sur la Special Striking Team (SST) pour possession de drogue et d’arme à feu retrouvées chez moi ».

« Je maintiens que dès le premier jour (15 novembre 2022) la drogue, l’arme et les munitions retrouvées ont été plantées chez moi en complicité avec d’autres personnes mentionnées par l’inspecteur Sivanandee dans un audio », dit-il. « Ce dernier a également mentionné qu’il fallait me nuire car j’ai dévoilé trop de choses sur des dossiers contre le gouvernement. Or, une semaine après des dénonciations en public, soit à la Place d’Armes le 29 octobre 2022, de la drogue, une arme et des munitions sont retrouvées comme par magie à mon domicile », ajoute-t-il.

Poursuivant, il affirme maintenir « qu’il y a des policiers, dont des hauts gradés, qui roulent avec des cartels de drogue avec leurs complices-informateurs tels que Franklin, Ti Kavy, Bob, Toto et Boundary Boy, entre autres. Que ces informations intègrent mes ‘defense statements’. J’espère qu’une enquête sera initiée sur les agissements de la SST, surtout que j’ai dénoncé ces mêmes personnes, qui étaient venues chez moi, alors affectées à l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) de Western Division, où une somme de Rs 2.6 millions a disparu chez le Dr Jeetun », souligne-t-il.

L’activiste et politicien explique qu’une semaine après, ces mêmes personnes ont atterri chez lui et ont découvert de la drogue dans le coffre de sa voiture, alors que la clé a été déplacée et que la porte de sa voiture est restée ‘unlock’.

Bruneau Laurette demande ainsi au président de la République, Prithviraj Roopun, de justifier son salaire en nommant une commission d’enquête sur les trafiquants de drogue opérant au sein de la police, et de ne pas se rendre complice de ces hauts gradés de la police.