Une mère et sa fille ont connu une mésaventure à l’hôpital Victoria à Candos, qui aurait pu être « fatale » pour la mère, selon une clinique privée. En effet, on aurait prescrit des médicaments à cette mère sans tester son niveau de diabète. Le personnel blasé devait même leur lancer, « Lopital sa, li kumsa mem sa ! »
Ce lundi 25 janvier, une patiente souffrant de diabète, Shyama Apadoo, et sa fille Anoushka Apadoo, ont été consternées de savoir que l’hôpital Victoria à Candos ne disposait pas de tablettes pour pouvoir effectuer le test de diabète de la mère. Mère et fille devaient tomber des nues quand des membres du personnel soignant devait leur dire « lopital sa li kumsa mem sa ». Sans même ausculter cette mère de famille, ou tester son niveau de diabète, le médecin de service devait lui prescrire un médicament.
Anoushka s’est donc tournée vers une institution privée avec sa mère. Là-bas, elle a été stupéfaite d’apprendre que le niveau de diabète de sa mère était stable et que si elle avait pris des médicaments, cela aurait été « fatal » pour elle.
Au niveau du ministère de la Santé, on nous fait comprendre que cet incident a été passé en revue et que des sanctions ont déjà été prises contre les membres du personnel qui étaient de service ce jour-là, y compris le responsable du ‘ward’. « S’il n’y avait pas de tablettes dans le ‘Casualty’, le personnel aurait pu aller demander cela dans un autre département. C’est une procédure de routine », nous indique-t-on. On nous rassure que dorénavant quand il y aura un tel souci, les sanctions nécessaires seront prises.
