LA CHRONIQUE DE …
Il ne se passe de jour sans que les princes qui nous gouvernent ne nous fassent des procès d’intention, nous accusant de les déstabiliser, parce qu’ils se croient dans leur bon droit. Nous, la presse, avons toujours été accusés de déstabisiler les pouvoirs en place, cela depuis des décennies, prétextant que nous détenions un certain pouvoir de déstabilisation du pouvoir en place.
Quand éclata l’affaire du Watergate aux Etats-Unis et qui ébranla la présidence de Richard Nixon, les Américains avaient évoqué que la presse constituait le “quatrième pouvoir” après celui du Présidentiel, du Législatif et du Judiciaire… Or, notre regretté directeur de l’express, le Dr. Philippe Forget, dans sa sagesse avait affirmé dans une interview au défunt magazine, Le Mag, de notre ami Alain Gordon-Gentil, que la presse n’a jamais été un pouvoir, mais un “CONTRE POUVOIR”…
Ce que nos différents gouvernements, depuis l’époque de la censure de la presse dans les années 1971 et celle qui avait vu l’arrestation de 44 journalistes qui protestaient contre le Newspapers and Periodicals Bill de 1984, ont toujours vu dans la presse d’opinion et d’information une sorte de rempart à leurs desseins politiques. Alors, ces gouvernements successifs s’emploient à déverser leurs critiques, leurs arrogances, leurs menaces envers un corps de métier qui a pour tâche que de véhiculer informations et opinions.
Bien sûr que dans notre corps de métier, on peut y compter quelques brebis galeuses, mais celles-là ne devraient pas nous faire oublier que l’ensemble de la classe journalistique exerce son métier avec rigueur et honnêteté.
…S.Gérard CATEAUX