À Rivière-du-Rempart, les conseillers du village, représentant le mouvement Force Vivre et le mouvement Progrès, ont exprimé leurs préoccupations lors d’une conférence de presse vendredi. Préoccupations qui, disent-ils, ne datent pas d’hier, malgré les avertissements répétés. Le vice-président du village déclare que la situation est devenue intenable et qu’ils ne peuvent plus tolérer son fonctionnement actuel, alors qu’ils ont été élus démocratiquement par les villageois. Il affirme que les politiciens, en particulier ceux au pouvoir, entravent le travail des conseillers de village. « Cette ingérence est inacceptable », souligne-t-il, insistant sur le fait que chacun doit assumer ses responsabilités et faire son travail conformément à ce qui a été convenu.
Les conseillers ont exprimé leur désaccord avec le processus de distribution des poubelles, soulignant que leur demande remonte à plus de deux ans et n’a été satisfaite que récemment, à l’approche des élections législatives. Ils considèrent cela comme une forme d’humiliation, affirmant qu’ils ont été élus avec la confiance de la population de Rivière-du-Rempart. Ils ont également souligné plusieurs problèmes, notamment l’état déplorable de la garderie, l’absence d’avancement des travaux malgré la présence d’agents gouvernementaux, le manque d’écoute des autorités vis-à-vis des doléances des conseillers et des habitants, les problèmes d’eau persistants et l’absence de progrès dans des projets tels que la construction du collège Ramsoondar Prayag. Les habitants de Panchavati, en particulier, ont soumis des demandes pour améliorer leur sécurité après les heures de travail, en installant des lampadaires et en assurant un accès aux transports en commun, mais ces demandes ont été ignorées par les autorités.
Faisant état de l’incident survenu au marché de Rivière du Rempart impliquant les membres de Linion Pep Morisien, les conseillers ajoutent que les agents du gouvernement ont affirmé que tout allait bien dans le village, alors que de nombreux problèmes persistent actuellement dans la localité. La conseillère Deesha Prayag a exprimé son désarroi face à l’inaction des autorités malgré les nombreuses demandes émanant de divers villages, dont Pointe des Lascars, Panchavati et Rivière-du-Rempart. De plus, elle déplore le fait que les doléances des conseillers lors des réunions des ‘Task Force’ ne soient pas prises en considération.
Selon les conseillers de village, Il est donc impératif que les autorités assument leurs responsabilités et agissent pour résoudre ces problèmes qui persistent en 2024, malgré les demandes répétées de la communauté.
Hors-texte
Éjecté de son siège de conseiller
Vinesh Moheeputh se dit victime d’un complot
Vinesh Moheeputh, conseiller de village de Petite-Rivière, a été éjecté de son siège cette semaine, et ce sans raison valable. Le démissionnaire du Reform Party affirme avoir reçu une lettre l’informant que son siège a été déclaré vacant, alors qu’il a soumis sa démission du Reform Party, et non de ‘Reform Nou Villaz’. D’où son étonnement. Y a-t-il eu ingérence ou complot pour qu’il perde son siège Vinesh Moheeputh soutient que, conformément à la section 37 de la ‘Local Government Act’, une personne peut soumettre sa démission ou être révoquée par les autorités si elle ne fait pas preuve de fermeté et adopte une mauvaise conduite. Il estime ainsi qu’il s’agit d’un complot ourdi contre lui.
