[Éducation] Arvin Bhojun dénonce un manque de considération envers les enseignants

Commentant le budget 2024/2025, Arvin Bhojun, président de l’’Union of Private Secondary Education Employees’ (UPSEE), déplore que « sa budget la finn ignore complètement sa fourchette de income earners », en faisant référence aux enseignants. Il souligne que les enseignants, qu’ils soient du primaire, du secondaire ou du supérieur, qui se trouvent parmi les revenus moyens, sont fortement affectés par le coût de la vie. Il estime que la majorité des contribuables de la CSG sont des revenus moyens. « Je ne dis pas que l’argent n’est pas utilisé de manière appropriée, mais nous nous demandons ce qui est fait pour nous », fait-il remarquer.

De plus, il déplore le fait que les ‘middle class earners’ ne bénéficient d’aucun programme ou facilité spécifique. Selon lui, les enseignants ont signalé une véritable inégalité dans les salaires au sein des établissements scolaires. Il estime que les études pour devenir enseignant ne sont pas valorisées, car ils perçoivent des salaires similaires à ceux des ‘general worker’, sans que rien ne soit fait pour corriger cette situation. Arvin Bhojun estime que le ministre des Finances a failli et n’a pas rempli ses obligations. Il est d’avis que les mesures annoncées ne soulageront pas les personnes de cette catégorie.

« Même si le revenu minimum a été porté à Rs 20 000, aucune qualification n’est requise pour obtenir ce salaire. Pour devenir enseignant aujourd’hui, une personne doit suivre une formation professionnelle de cinq ans dans le domaine », déplore-t-il. Arvin Bhojun regrette que les enseignants, malgré leurs efforts, ne soient pas récompensés à leur juste valeur. Il estime que le ministre des Finances a favorisé les personnes âgées et les jeunes au détriment de la classe des revenus moyens. « Nous ti ena beaucoup expectations avec sa budget la. malheureusement il créer ene frustration par les enseignants », ajoute-t-il.

Il indique avoir remis une lettre au Premier ministre, lui demandant de revoir rapidement le salaire minimum afin de donner un peu de répit à cette catégorie de personnes. Si les choses ne s’améliorent pas dans les prochains jours, l’UPSEE envisagera de prendre des mesures. « Quand la part du gâteau augmente, il faut la partager équitablement », souligne-t-il.

En ce qui concerne le recrutement des enseignants pour combler le manque dans les établissements scolaires, aucune mesure n’a été annoncée pour détailler les stratégies envisagées. Arvin Bhojun déplore que les jeunes ne souhaitent plus s’engager dans le secteur de l’éducation. Sans qualification, le salaire est de Rs 20 000, et avec une qualification, il passe à Rs 26 500. Pour lui, ces montants sont insignifiants face au coût de la vie actuel pour beaucoup d’entre nous, et les responsabilités des enseignants ne sont pas accompagnées d’un package attractif, conclut-il.