Eid-ul-Fitr : L’application du henné, entre tradition et tendance

À l’approche de l’Eid-ul-Fitr, il est de coutume que les femmes musulmanes s’ornent les mains et les pieds de henné (mehendi) pour célébrer la fin du jeûne du Ramadan. Amirah Imambaccus, 25 ans, qui exerce comme graphiste et comme Henné artiste depuis plus de dix ans, nous explique qu’au-delà d’être une tradition, c’est aussi une mode ‘cool’. « Le henné symbolise la joie, ainsi qu’un moment de partage », dit-elle.

Comme elle n’a pas d’emplacement, Amirah exerce chez elle, à temps partiel, l’art du dessin fait au henné. Elle partage également son talent et sa passion en donnant des cours. Le mehendi traditionnel, tel qu’on le connaît, devient de plus en plus sophistiqué. ‘Reverse fils’, ‘negative space’, plumes, attrape-rêves, mandalas, mosaïques, motifs orientaux, floraux ou abstraits, ‘arabic’, ‘indian designs’, le henné se décline sous toutes les formes, nous dit-elle. Les tendances les plus en vogue cette année sont cependant le ‘Moroccan Tribal design’ et le ‘moon design’, nous explique la port-louisienne de 25 ans.

A compter du 19 avril, Amirah recevra entre 9 et 16 personnes par jour pour pratiquer son art. Il y en aura pour tous les goûts, mains remplies avec du henné et autres designs.  « Mo pas servi catalogue mo faire d’apres ceki mo koner… » dit-elle. En ce qui concerne les prix, l’artiste nous indique que cela commence à partir de Rs75, dépendant de la complexité du design. De plus, le henné est offert à toutes ses clientes, ainsi que l’iftar pour celles présentes à l’heure de rompre le jeûne.