C’est désormais officiel, depuis ce jeudi, la plus haute instance judiciaire espagnole, le Tribunal suprême, a ouvert une enquête pour terrorisme contre Carles Puigdemont. En cause, son lien présumé avec le mystérieux mouvement appelé « Tsunami Democratic » qui, en 2019 après la condamnation des leaders indépendantistes, avait organisé plusieurs manifestations à l’aéroport de Barcelone et dans le centre-ville.
Contre l’avis du ministère public qui estime que la relation entre Puigdemont et l’organisation n’est pas prouvée, le tribunal s’est finalement rangé du côté du juge et soupçonne l’ex-président catalan d’en être le leader – à distance – puisque déjà exilé en Belgique à l’époque. Dans sa décision, la justice évoque en outre « un terrorisme de rue » visant à « renverser l’ordre constitutionnel ».
Cette annonce intervient en pleine négociation de la loi d’amnistie entre le gouvernement espagnol et le parti de Puigdemont et complique son adoption alors que, pour le moment, le texte exclut le pardon à ceux mis en cause pour terrorisme.
Source RFI
