Anjiv Ramdhany
Ce n’est pas la première fois qu’il fait parler de lui pour les mauvaises raisons. Il est accusé une nouvelle fois d’avoir agressé un agent, de surcroit une femme siégeant au comité exécutif du MSM, lors d’un comité régional à Petit Raffray jeudi. Le ministre Anjiv Ramdhany ne fait d’ailleurs plus l’unanimité au sein du régional no. 6, les voix s’élevant de plus en plus contre son tempérament jugé colérique et ses agissements qualifiés d’agressifs. À l’approche des élections générales, il ferait plus de mal que de bien à son parti, disent des agents remontés contre lui. Rappelons qu’il avait déjà été au cœur d’une agression présumée par un autre agent du MSM en février dernier.
Anwar Husnoo
Est-il au cœur d’un conflit d’intérêts ? Situation cocasse à l’Assemblée nationale mardi dernier lorsque le vice-Premier ministre et ministre des Collectivités locales, Anwar Husnoo, a été appelé à répondre à une question portant sur son projet de clinique privée à Quatre-Bornes. Répondant à Joanna Bérenger, il a soutenu qu’aucune ‘Outline Planning Permission’ (OPP) n’a été octroyée à la compagnie ‘Vital Care Co Ltd’, dont il est l’un des deux directeurs. Ce qui a toutefois provoqué l’ire de la députée du MMM qui s’est demandée comment se fait-il que cette autorisation (OPP) figure dans la demande d’EIA du promoteur de la clinique.
Kavy Ramano
Son nom est cité dans une enquête d’investigation journalistique : ‘Dubaï Unlocked’. Celle-ci a trait aux biens mal acquis par des dirigeants africains à Dubaï. Et surprise, surprise, le nom du ministre Kavy Ramano y est cité. Il fait, selon l’enquête, partie de la catégorie de personnes qui sont politiquement exposées (politically linked). Même si le ministre de l’Environnement avait déclaré les propriétés qu’il détient à Dubaï, cette information rendue publique par l’‘Organised Crime and Corruption Reporting Project’ a relancé les débats sur la déclaration des avoirs, et plus particulièrement sur le financement des acquisitions.