Trafic de cannabis dans l’océan Indien : L’axe Rivière-Noire et Manakara exploré

photo d'illustration

Des Mauriciens opérant à Madagascar sous les feux des projecteurs

 Cela fait des semaines que plusieurs réseaux de trafic de drogue ont été identifiés et passés au crible par les autorités. L’un des réseaux concernerait des fermiers mauriciens, qui prétendent s’être rendus dans la Grande ile pour la culture de légumes et fruits. Mais selon un rapport du service de renseignements malgache, leur activité agricole ne serait pas la plantation de légumes, mais celle de cannabis, qui est ensuite acheminé vers Maurice. A ce stade, ce sont au moins quatre mauriciens qui ont été identifiés par les autorités de la Grande île et les informations seront prochainement communiquées aux autorités mauriciennes. Cela fait plus de neuf mois que ces Mauriciens posé leurs valises à Madagascar, en passant par le Kenya. Sur place, ils planté des légumes, sur un terrain de plus de 300 hectares, tout en cultivant du cannabis.

Les suspects identifiés ne sont pas inconnus des services de police. Dans le passé, ils ont déjà été inquiétés et condamnés pour des délits de trafic de drogue. Discrets, ils ont par la suite travaillé comme contracteurs de bâtiments. Et après le premier confinement en mars 2020, ils ont pu quitter le pays en décembre. Avec ce développement de taille survenu, c’est tout l’axe de trafic de cannabis entre Madagascar et Maurice qui est relancé. Surtout qu’à plusieurs reprises, des hors bords mauriciens ont quitté la côte ouest pour rallier Madagascar pour la collecte des colis de drogue, dont plusieurs ont échoué à Madagascar. Des Mauriciens y sont restés bloqués pendant des semaines et des mois, en affirmant qu’ils ont dérivé, lors des parties de pêche. Une version prise avec des pincettes par les autorités, qui se demandent pourquoi des appels de détresse n’ont pas été lancés quand ils dérivaient.

Profitant que les autorités malgaches offraient des hectares de terre pour lutter contre la pénurie alimentaire dans le monde, ce groupe de Mauriciens s’est inscrit et a pu bénéficier d’importantes quantités de terre pour leur projet agricole. Tandis qu’une cinquantaine d’autres sont en attente des correspondances, pour finaliser leur deal pour ce projet.