C’est après plusieurs années de litige que la Fédération mauricienne de judo a pu élire en janvier 2019 un nouveau conseil d’administration. Or, l’Union africaine de judo et la Fédération internationale de judo considèrent toutes les deux que la nouvelle équipe comme étant hautement motivée et compétente. Ainsi, l’Union africaine de judo a renouvelé sa confiance dans la Fédération mauricienne car en mi-janvier, Maurice s’’est vu confier l’organisation d’un championnat continental ouvert, notamment l’African Judo Open Mauritius, qui aura lieu en novembre de cette année-ci.
Après cette offre, la Fédération de judo de l’île a informé en écrit le ministère de l’Autonomisation des jeunes, des sports et des loisirs sur l’intention de l’Union africaine de judo d’offrir à Maurice l’opportunité d’organiser ce tournoi continental. Malheureusement, la proposition de la Fédération mauricienne de judo a été rejetée… par téléphone fin janvier. La raison évoquée pour ce refus : il n’y pas assez de fonds pour accueillir une telle compétition…
La Fédération mauricienne de judo dit regretter cette décision du ministère, car ce tournoi international aurait pu élargir la chance des athlètes mauriciens de participer à un tournoi international, car dans la plupart des cas, les athlètes mauriciens doivent voyager dans d’autres pays pour pouvoir y participer.
« Nous aurions pu voir la participation de plus de 50 pays et plus de 150 athlètes, cela aurait pu stimuler notre secteur touristique, et ainsi contribuer à l’économie de l’ile », selon la Fédération mauricienne de judo. Aussi, la Fédération internationale de judo offre des équipements comme les tatamis et les ‘judogis’ (tenue de judoka) pendant ce type d’événement, ce qui aurait pu être bénéfique pour les clubs de l’île après le tournoi. « Le public mauricien a perdu l’opportunité de participer à un concours international comme celui-ci », selon la Fédération mauricienne de judo.
Notons par ailleurs que le stade Côte D’or, construit pour accueillir des compétitions internationales est resté fermé depuis les Jeux des îles de l’Océan Indien (JIOI) de 2019.
