Assurance habitation : la demande en hausse

Inondations, vols, incendie… tous ces facteurs contribuent de façon à rendre l’assurance habitation une obligation pour de nombreux Mauriciens.  Cependant, il faut bien savoir ce que couvre cette police d’assurance et quand en faire usage.  Toutefois, les compagnies qui offrent ce service affichent la sérénité car selon elles, la demande pour une assurance habitation connait une hausse conséquente depuis quelque temps… le point.

Une maison est sans doute l’un des investissements les plus importants qu’une personne fera dans sa vie. Autant donc la protéger. Les maisons coûtent de plus en plus cher à construire et tout son contenu représente une valeur importante aux yeux du client. L’assurance maison tout comme un système d’alarme ou des barreaux de sécurité est aujourd’hui capitale.  Les maisons sont exposées à beaucoup de risques au quotidien. Entre calamité naturelle et  dommages humaines comment faire pour la protéger ? Après les récentes inondations, les Mauriciens ressentent de plus en plus le besoin de contracter une assurance habitation. Beaucoup pensent toujours que le malheur n’arrive qu’aux autres ! Et pourtant, les incendies, les dégâts causés par les eaux et les défauts électriques sont des exemples d’accidents de la vie courante qui arrivent régulièrement et qui peuvent avoir un impact réel sur le patrimoine de chacun. Cependant il faut bien savoir faire le bon choix…

Les plans disponibles

 

 

 

 

  • Le plan Home Premier de la Mauritian Eagle Insurance protège des dégâts les biens et la responsabilité civile vis-à-vis d’une tierce personne aussi bien que les employés de maison.
  • La SICOM propose la HomEasy Insurance qui englobe plusieurs options, dont la couverture de tout le contenu de la maison.
  • La MUA propose le plan Householders Multirisk. Les clients peuvent élargir la couverture pour protéger l’ensemble de leurs biens en cas de perte ou de vol.

Combien faut-il débourser ?

  • Le montant de cotisations est établi selon différents critères, dont la qualité de la couverture et les options additionnelles. La prime pour une maison de 1 000 pieds carrés est de Rs 1 000.
  • Pour une habitation moyenne, la prime mensuelle est d’environ Rs 400.

Les risques couverts

  • Foudre
  • Glissement de terrain
  • Débordement d’eau
  • Émeute
  • Impact
  • Incendie, explosion
  • Cyclone
  • Inondation
  • Vol avec effraction

Comment choisir un plan ?

Le client doit avoir un aperçu clair des pratiques du marché qui lui permettra de mieux comprendre les risques pour lesquels il doit être couvert et ainsi mieux négocier des conditions particulières avec son assureur. Ils sont plusieurs des particuliers qui louent les maisons, les appartements et les bureaux. On compte aussi les personnes non assurées qui ont eu un dommage et qui cherchent à se prémunir de toute nouvelle catastrophe. De même que les personnes qui sont dans l’obligation de souscrire un tel contrat qui donnent une garantie sur le paiement d’une indemnité en cas d’atteinte au bien qui fait l’objet d’un prêt bancaire. Les compagnies d’assurances encouragent les locataires à prendre une assurance habitation afin de pallier à toute catastrophe accidentelle ou sinistre pouvant résulter de leur occupation d’une maison ou d’une résidence d’où l’importance d’une assurance habitation.

 

 

 

 

Les plans d’assurances proposés visent à protéger le logement et dans certains cas, les biens. Mauritian Eagle Insurance propose ainsi une couverture complète pour garantir à la fois le bâtiment d’habitation, le mobilier et la responsabilité civile en cas de dommages causés à des tierces personnes. L’assurance couvre le bâtiment et le mobilier en cas de dommages subis à la suite d’événements garantis au contrat comme : l’incendie, le dégât des eaux et le vol avec effraction, entre autres. Cette assurance couvre également les conséquences pécuniaires de sa responsabilité civile ou celle des personnes ou animaux dont on a la garde, lorsque des dommages matériels et/ou corporels sont causés à des tierces personnes.

New Insurance Risk Management Rules

Les New Insurance Risk Management Rules, introduits fin 2016 par la Financial Services Commission (FSC) dans le sillage de l’affaire BAI, améliorent la gestion de risque au sein des compagnies d’assurance. Quelles sont leurs obligations ? Une société d’assurance doit soumettre un Own Risk Solvency Assessment pour illustrer comment elle améliore la gestion des risques. Désormais, la compagnie est tenue de rassurer la FSC sur sa solvabilité, soit sur solidité financière et sa capacité de paiement en cas de catastrophe.

Hausse de la demande

Les compagnies d’assurance enregistrent une hausse de la demande. Elle est principalement due aux exigences de garantie des organismes prêteurs. Avec les récentes maisons incendiées, inondées et cambriolées, certains Mauriciens sont de plus en plus conscients de l’importance de contracter une assurance habitation pour protéger leurs biens immobiliers. Ce marché est en pleine expansion, d’autant que le nombre de crédits immobiliers ne cesse de croître.

Le courtier reçoit une commission

Le courtage d’assurance demeure un marché dynamique. Raison avancée : pour commercialiser leurs services, les compagnies d’assurance travaillent avec des intermédiaires (agents ou courtiers). Ces derniers obtiennent une commission connue comme le Brokerage Fee qui oscille entre 7,5 % et 15 % pour gérer les dossiers de réclamation ou souscription.

Les démarches à entreprendre en cas de sinistre

Si vous avez été victime d’un vol, d’un cambriolage ou d’un incendie, vous devez vous rendre le plus tôt possible à un poste de police pour porter plainte et ce, avant même d’envoyer votre déclaration de sinistre à l’assurance. Vous devez fournir les détails tels que la nature de l’incident, le lieu, le montant approximatif des pertes encourues ainsi que le numéro de contrat pour la référence. Une fois la documentation complète et finale reçue, la demande est examinée.

Bon à savoir

  • Puisque Maurice se situe dans une zone cyclonique, assurer sa maison demeure une nécessité. Les compagnies d’assurance comptent plus de 11 000 adhérents.
  • L’assurance habitation fait partie des couvertures à court terme. Elle n’est pas sujette à un renouvellement automatique. Un avis de renouvellement est envoyé à chaque client un mois avant l’échéance du contrat qui s’étend normalement sur un an.
  • Le montant à payer est calculé à partir du coût de la reconstruction du bâtiment détruit ou endommagé. Ainsi, lorsqu’un client décide de la somme assurée, c’est le coût de la reconstruction au moment du sinistre ou de la perte qui doit être pris en compte. L’assuré doit tenir compte du fait qu’il peut y avoir une augmentation de prix des matériaux de construction.

 

Les compagnies d’assurance font face à une rude concurrence

Compte tenu de la demande sur le marché, les banques se mettent aussi de la partie. Auparavant se limitant aux couvertures « Incendie et risque » sur les bâtiments et dans lesquelles la banque a un intérêt en tant qu’hypothécaire, le secteur bancassurance propose aujourd’hui des plans d’assurance plus variés, incluant des extensions couvrant les bijoux et biens personnels.

« On continue à enregistrer une progression dans le nombre de polices souscrites par le biais des banques qui offrent une plate-forme one-stop-shop aux clients qui sont contraints de souscrire à une assurance couvrant leurs maisons hypothéquées. La garantie responsabilité décennale pourrait même être obligatoire, au moins pour certains types de bâtiments, à l’avenir suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle Building Control Act 2012 », souligne-t-on dans le giron concerné.

« Certains ont emprunté aux institutions financières qui les obligent à souscrire à une garantie portant sur le bâtiment et où l’intérêt de ladite institution est protégé. D’autres sont encouragés par les compagnies d’assurances qui offrent un éventail de garanties à un prix de plus en plus compétitif».  Les raisons peuvent être multiples pour souscrire à une assurance habitation, quoique la raison principale demeure la protection des investissements contre les dommages matériels.