[Centre Culturel Tamoul] Sundaram Valayden : « Pas question d’aller à Cote d’Or »

Le récent débat autour des terres initialement allouées au ‘Mauritius Tamil Cultural Centre Trust’ (MTCCT) et à l’’Indo Mauritian Catholic Association’ (IMCA) durant la PNQ du mardi 02 avril 2024 soulève des préoccupations légitimes quant à la justice sociale et à la consultation communautaire. Lorsque le leader de l’Opposition, Xavier Luc Duval, a soulevé cette question auprès du ministre des Terres et du Logement, Steven Obeegadoo, il cherchait à clarifier si la parcelle serait rendue au (MTCCT) et à l’IMCA, et quelle compensation serait prévue si le terrain était alloué à d’autres développeurs.

Dans sa réponse, le ministre a indiqué que le gouvernement avait proposé à ces organisations de déménager vers un nouveau site, identifiant un terrain à Côte-d’Or pour la construction du centre culturel. Cette décision, cependant, a été prise sans consulter la communauté Tamoule, ce que Sundaram Valayden du groupe Veeram qualifie d’aberrant. Il critique également le gouvernement pour son manque de planification et son timing suspect, intervenant uniquement à l’approche des élections. De plus, il exprime sa déception quant aux actions du gouvernement, qu’il perçoit comme visant à marginaliser la communauté tamoule, tant dans le domaine de l’éducation que de la culture. Il invite le gouvernement à prendre exemple sur des pays comme l’Australie, le Canada et les États-Unis, où des mesures ont été prises pour préserver et respecter la culture tamoule.

Concernant le choix de Côte-d’Or comme emplacement du centre culturel, Sundaram Valayden soulève des préoccupations légitimes quant à son adaptabilité. Il met en avant les limites pour les activités culturelles telles que le Bharatnatyam, particulièrement sensible à l’humidité, ainsi que pour le stockage des instruments de musique. Il préconise une consultation plus large au sein des associations concernées avant de prendre des décisions.

Enfin, il critique le gouvernement pour son manque d’engagement financier préalable envers les centres culturels, soulignant l’opportunisme électoral dans cette affaire. Le groupe Veeram, quant à lui, se positionne en tant que défenseur des droits et de la justice pour la communauté tamoule, et estime qu’il est essentiel que le gouvernement reconsidère ses actions et engage véritablement le dialogue avec la communauté Tamoule pour garantir une approche juste et respectueuse de sa culture et de ses besoins.