Early Childhood Care and Education Authority : La nouvelle directrice au centre de vives contestations

La « Early Childhood Care and Education Authority » (ECCEA) se retrouve au centre d’une polémique. Des voix discordantes s’élèvent par rapport au recrutement de la nouvelle directrice, Caroline Arekion, qui, allègue-t-on, n’aurait pas les qualifications requises pour ce poste alors que d’autres postulants ayant plus d’expériences et de meilleures qualifications n’ont pas été retenus. Ce qui provoque de vives contestations parmi les non-sélectionnés, mais aussi parmi le personnel, dont certains ont été lésés dans le passé pour n’avoir pas répondu à certains critères en vue d’obtenir des promotions.

Un premier exercice d’entretien effectué en 2018, suivant un appel de candidatures datant de septembre 2017, pour le poste de directeur s’étant avéré non-concluant, un autre exercice a été fait en mars de cette année-ci par des membres d’un board reconstitué. C’est à la suite de ce deuxième exercice que la candidature de Caroline Arekion a été retenue. Une sélection qui ne fait cependant pas l’unanimité. Certains parlent même de pressions exercées sur certains membres du conseil d’administration pour qu’elle soit nommée.

Une autre source avance que ce recrutement serait au centre d’un conflit d’intérêts. Il s’avère ainsi que le directeur du Mauritius Institute of Education (MIE), Om Varma, figurait parmi ceux qui ont participé à l’exercice d’entretien de la nouvelle directrice. Or, celui-ci avait déjà travaillé avec la nouvelle recrue dans le passé, d’autant que le « testimonial » de celle-ci porterait même la signature de ce membre du board de l’ECCEA. Raison pour laquelle certains postulants songent à saisir la justice ainsi que l’ICAC afin de contester cette décision.