La FSC critiquée pour son immobilisme

Le secteur des services financiers ne sait pas à quel saint se vouer. Avec le Traité Maurice-Inde qui vient d’être amendé et la facilité des affaires qui piétine, l’absence de rendez-vous avec une ressortissante indienne qui ferait la pluie et le beau temps à la FSC pour trouver une solution à leurs problèmes et ainsi maintenir la réputation de notre centre financier international, complique les choses. Les opérateurs du secteur se demandent si notre économie ne se dirige pas droit dans le mur avec ce genre de situation.

Cette ressortissante indienne, apprenons-nous, aurait été licenciée sous l’ancien régime, n’étant pas à la hauteur des responsabilités qui lui avaient été confiées. Mais il y a quatre ans, elle aurait fait son come-back au sein de l’institution après avoir été recrutée comme directrice de la FSC. Sauf que son incompétence aurait une fois de plus joué contre elle. Elle aurait ainsi été rétrogradée avant d’être, quelques temps après, suspendue pour faute grave. Les services d’un enquêteur auraient même été retenus pour y enquêter, nous dit-on. Mais cette enquête n’aurait jamais pu décoller, à la suite d’une intervention en haut lieu pour que la protégée soit réintégrée à son poste. En l’absence d’un CEO, cette dernière se croirait ainsi tout permis. Conséquence : le secteur des services financiers souffre, l’instance régulatrice étant plongée dans un immobilisme latent.