[La résilience de Nabil Keramuth] Une histoire bouleversante après un accident tragique il y a 5 ans

Chaque semaine, nos routes sont le théâtre de tragédies, laissant derrière elles des vies brisées malgré les campagnes de prévention. C’est ainsi que Nabil Azam Keramuth a vu son monde s’effondrer il y a cinq ans, victime d’un accident de la route qui a changé le cours de sa vie à tout jamais. La vie ne lui a pas fait de cadeau, en une fraction de seconde tout a basculé.

En 2020, une année marquante pour Nabil, il enfourchait sa moto avec son cousin, quittant sa maison à Pailles, 24 rue James Slade, Plaine-Lauzun. En quelques instants, un accident brutal le laissait paralysé, projeté sur l’asphalte. Grièvement blessé, il a été transporté à l’hôpital, marquant le début d’une épreuve difficile pour lui et sa famille. Depuis, Nabil ne peut bouger de son domicile ni travailler. Il dépend de sa femme, de sa mère et de sa tante. C’est une situation difficile pour un homme de 30 ans, qui plus est père de famille. Il souffre d’une maladie artérielle périphérique (MAP) depuis l’accident.

Cinq années se sont écoulées depuis ce jour fatidique. Mais Nabil ne s’est pas laissé abattre. « Tu te rends compte que tu es fort quand être fort est la seule option », confie-t-il, dévoilant sa détermination à surmonter les obstacles. Paralysé de la jambe droite, il est désormais dépendant de sa famille pour les tâches quotidiennes. Malgré son handicap, Nabil n’a pas renoncé à l’espoir. Une intervention chirurgicale en Inde pourrait alléger sa souffrance, mais les coûts sont prohibitifs. Son combat est également compliqué par des démarches infructueuses auprès de la sécurité sociale pour obtenir une pension d’invalidité. « Ce n’est pas facile, même si ma femme travaille, ce n’est pas suffisant », exprime-t-il avec désarroi. Sa demande a été rejetée à plusieurs reprises, ajoutant à son fardeau.

« On me dit que je ne suis pas éligible pour recevoir une aide de la sécurité sociale, soit une pension. Je m’y suis rendu à plusieurs reprises, mais en vain, ma demande a été rejetée à chaque fois », raconte le jeune homme. « Pour l’heure, j’ai arrêté de faire des demandes car je connais hélas déjà la réponse, mais je cherche d’autres moyens pour pouvoir me faire soigner et retrouver ma vie d’avant. Je suis actuellement dans l’incapacité de travailler, mais j’espère guérir et travailler à nouveauOu pe get moi kumsa la… Mo pas ti p rester meme dans lakaz avant accident. Depuis cinq ans, on se contente du strict minimum. Les petits plaisirs ont été mis de côté et notre vie a changé drastiquement. On vit avec, on se débrouille avec l’aide de la famille et des amis. Mais ce n’est pas facile », explique-t-il.

Pour l’heure, le jeune père de famille lance un appel pressant à la population. « Aidez-moi à mener une vie normale », implore-t-il. Les personnes souhaitant venir en aide à Nabil sont priées de le contacter au 58267226, ou de faire un don sur le compte suivant : 000451130030 MCB. Un geste de solidarité de votre part aidera Nabil à voir le bout du tunnel.

Hors-texte

OMCA Foundation lance un appel à l’aide

L’OMCA Foundation a lancé une collecte publique pour soutenir Nabil dans sa quête de normalité. « Nous comptons sur la générosité des Mauriciens afin de lui venir en aide durant cette épreuve. Il a besoin une somme de Rs 600 000 pour entamer ses démarches, ainsi que pour son opération en Inde, au Fortis Memorial Research Institure », dit un membre de l’organisme.