[NLTA] De mal en pis

Rien ne va plus à la ‘National Land Transport Authority’ (NLTA) de Cassis et à l’Emmanuel Anquetil Building à Port-Louis. En cause, une mauvaise gestion de la direction. Cela fait plus d’une année que ce dernier est pointé du doigt par le personnel.

Des files d’attente interminables, un public exaspéré et le laxisme de la NLTA font que l’organisme peine à fonctionner. Les officiers qui y travaillent en ont ras le bol. « Il y a un manque accru de personnel, et le commissaire fait la sourde oreille depuis des mois ! Il est tel un fantôme, et reste enfermé dans son bureau ! », s’insurge un officier de la NLTA de Cassis.

En ce qui concerne le bureau de la NLTA à l’Emmanuel Anquetil Building à Port-Louis, seuls six officiers travaillent aux comptoirs. L’un d’eux nous laisse entendre que le commissaire fait exprès de ne pas remédier à la situation. « Depuis que des articles de presse sont parus dans les journaux, faisant mention de l’amateurisme et du laxisme du Commissaire, ce dernier fait exprès de ne pas demander un recrutement pour pallier le manque d’effectif. Les rumeurs courent qu’il veut nous punir car nous avons parlé aux journalistes ! », laisse entendre notre interlocuteur.

Selon une autre source bien informée du dossier, une poignée de personnes fait la pluie et le beau temps dans l’organisme, au détriment des Mauriciens. Elles faussent des enquêtes et délivrent des permis de ‘contract’ à la pelle. Toujours selon notre source, la NLTA est pourrie jusqu’aux os. « Depuis que Reesaul est à la tête de la NLTA, il a ouvert la porte à des pratiques malsaines et douteuses. Ena enn dimounn ankor ki contribuer pour fer bann maldonnes, li pli la haut ki Commissaire tou li. »