[Suspension de Patrick Assirvaden pour les six prochaines séances] L’opposition privée de son whip

Le député du PTr et Whip de l’opposition, Patrick Assirvaden, a été suspendu de l’hémicycle pour la séance du mardi 7 mai et les six prochaines. Cette décision résulte d’une décision prise par le Speaker le mardi 7 mai lors de l’exercice de tirage au sort pour les questions parlementaires. Le député rouge a fait part de soupçons d’opacité la semaine précédente, et lors de la reprise parlementaire, le Speaker, Sooroojdev Phokeer, a condamné ses propos. En fait, le député rouge lui a également envoyé une lettre le vendredi 3 mai, exprimant ses préoccupations quant au non-respect présumé de l’accord entre le Chief Whip et le Whip de l’opposition.

Selon le Speaker, il s’agit d’une procédure purement administrative pour laquelle un accord entre les Whips a été conclu. Il a affirmé que le député Patrick Assirvaden peut faire appel à la police ou à la justice pour contester cette décision. Le Speaker a demandé par voie d’annonce au Whip de l’opposition, mardi matin, de présenter des excuses, qualifiant le contenu de ladite lettre d’allégations infondées, mais Patrick Assirvaden a maintenu ses propos. Interrogé à ce sujet, le député a déclaré que sa suspension de l’hémicycle est injuste. Il a également affirmé qu’il n’est pas disposé à présenter des excuses à ce stade, déclarant : « Je présente des excuses lorsque j’ai failli dans mes tâches ou dans mes responsabilités. J’ai simplement fait mon travail. »

Le député insiste sur le fait que l’Assemblée nationale doit reprendre son fonctionnement habituel, et affirme ne pas regretter ce qui s’y est passé. Selon lui, le Speaker utilise le Parlement comme un outil pour sanctionner certains actes lorsqu’il est l’objet de critiques. Il accuse le Speaker d’agir en complicité avec le Premier ministre, Pravind Jugnauth, et dénonce sa manière de faire. Le Whip de l’opposition estime que ses droits parlementaires sont bafoués, et trouve cela inacceptable. De plus, il souligne qu’il est clair que c’est une injustice. « On ne peut m’empêcher de faire mon travail », conclut-il.