Hadj 2021 : Une décision des autorités saoudiennes attendue incessamment

Les éventuels pèlerins musulmans devront encore patienter avant de connaître s’ils pourront enfin se rendre en Arabie saoudite pour accomplir le hadj cette année. Les ministères saoudiens du Hadj et de la Santé devraient faire une annonce en ce sens dans les jours qui suivent. L’an dernier, uniquement les Saoudiens et les étrangers se trouvant déjà en Terre Sainte avaient été autorisés à effectuer le grand pèlerinage afin d’éviter la propagation du virus Covid-19. Ce qui avait causé une grande frustration parmi ceux désirant d’accomplir le cinquième pilier de l’Islam. Ce qui explique aussi l’engouement qu’il y a pour l’accomplissement du hadj cette année.

Le royaume saoudien passe actuellement en revue la situation de la pandémie dans le monde, surtout avec l’apparition des variants, tout en se penchant sur les défis qu’ils devront relever dans l’éventualité que le pèlerinage soit maintenu. « Nous ne voulons pas que le prochain hadj devienne un épicentre pour la propagation du virus au sein du royaume et dans le monde musulman », a soutenu le ministre saoudien Dr. Majid Al-Qasabi lors d’une conférence de presse tenue à Riyadh, dimanche dernier. Ce qui explique la prudence affichée par les autorités saoudiennes, bien que des fidèles immunisés contre la Covid-19 avaient été autorisés en Terre Sainte pour effectuer l’oumra (ndlr : petit pèlerinage) à partir d’octobre 2020 après une période de suspension de plus de six mois.

Il faut aussi savoir que, selon le protocole saoudien en vigueur pour le petit pèlerinage actuellement, les pèlerins étrangers doivent obligatoirement avoir été inoculés de l’un des vaccins approuvés par le Royaume de l’Arabie saoudite (2 doses de Pfizer BioNTech, 2 doses de l’Oxford-AstraZeneca, 2 doses de Moderna ou 1 dose de Johnson & Johnson’s Janssen) pour être autorisés sur le sol saoudien. Les personnes ayant fait d’autres vaccins pas encore approuvés par le Royaume saoudien devront, eux, rester en quarantaine pour au moins sept jours même si leurs tests PCR sont négatifs à leur arrivée au pays.