Les sages-femmes dans l’attente d’une amélioration depuis des lustres

GSEA

Les sages-femmes en ont plus qu’assez. Les sages-femmes, sous l’égide de la Government Services Employees Association (GSEA), font un appel pressant au ministère de la Santé, lors d’une conférence de presse ce matin, pour revaloriser leur profession et reconsidérer d’urgence leur rémunération et leurs conditions de travail.

Elles réclament la mise sur pied d’une formation diplômante pour cette profession. « Depuis 2008, les sages-femmes attendent qu’on révise leurs conditions de travail, comme préconisé par le PRB », explique la présidente des midwives de la GSEA, M. Kallooa. De plus, elle affirme que leur salaire doit être revu, et le manque de personnel pallié.  « Nous travaillons 40 heures par semaine », souligne une autre membre de la GSEA.

Pour le vice-président de la GSEA, V. Beesoon, la situation est alarmante. Le taux d’accouchement par césarienne augmente d’année en année, selon lui. « Ces dames font un travail noble et elles méritent d’être reconnues à leur juste valeur dans la société mauricienne », dit-il. Or, il se demande s’il y a une discrimination envers les sages-femmes, voire du favoritisme, vu qu’ailleurs, par exemple pour les infirmières, plus d’opportunités sont offertes. « C’est la population qui en souffre », conclut Beesoon.