Rookmeenia Sawoo, 75 ans, s’était rendue à l’hôpital SSRN le 18 juillet dernier car elle souffrait de démence sénile. Elle avait été admise à la salle 2-2, et hier, la septuagénaire a été autorisée à rentrer chez elle. Mais sa belle-fille devait remarquer qu’une aiguille était toujours logée dans sa main.
Elle devait expliquer à son mari ce qui se passait. Sans perdre de temps, le fils de la patiente, Ruben Sawoo a tenté de joindre le personnel de la salle où sa mère avait été admise mais en vain, personne n’a répondu à ses appels. Il n’a pu joindre non plus les médecins qui s’occupaient de sa mère. « Ki kalité travail lopital pe faire ? Zot done ene patient desarz, zot mem pa koner ki pan tir zeguille ! Apré, kan telephone zot, zot pas prend », dénonce-t-il.
La famille Sawoo veut des explications autour de cette négligence médicale apparente. « Comment se fait-il qu’un patient soit autorisé à rentrer chez lui sans aucune vérification de la part des membres du personnel de l’hôpital ? », se demande Ruben Sawoo.
Il nous explique qu’avant de tomber malade, sa mère était une personne qui mangeait sainement et qui était pleine de vitalité mais après avoir reçu les deux doses du vaccin Sinopharm, elle avait eu une attaque.
Il a décidé de porter plainte au poste de police de sa localité mais les policiers auraient refusé de consigner sa plainte, en lui demandant de se rapporter au poste de police de l’hôpital SSRN. Hier, Ruben Sawoo s’y est effectivement rendu pour porter plainte.
D’autre part, il nous explique que sur certains médicaments pour sa mère, aucune mention n’est faite sur l’heure à laquelle il lui faut prendre les médicaments. Il trouve cela inadmissible que le personnel d’un hôpital puisse fonctionner de cette façon.
