Pétition électorale de Suren Dayal

En ligne droite finale

Dans le sillage de la pétition électorale de Suren Dayal, qui remet en cause l’élection du Premier ministre lui-même, entre autres, l’audition des témoins a pris fin ce 28 juillet.

Rudy Veeramundur,  directeur du Gouvernment Information Service (GIS) et Ken Arian, conseiller de Pravind Jugnauth, ont ainsi été les derniers témoins à déposer.

Les hommes de loi (Me Robin Ramburn pour Suren Dayal et Me Ravind Chetty pour les défendeurs) devront déposer leurs ‘written briefs’ le 24 août. Les plaidoiries se tiendront le 31 août. Apres, les juges David Chan et Karuna Devi Gunesh-Balaghee se retireront pour délibérer. Un jugement est ainsi attendue avant la fin de l’année.

Pour rappel, Suren Dayal, candidat battu du PTr lors des élections générales de novembre 2019, avait logé une pétition électorale en Cour suprême contestant l’élection de Pravind Jugnauth, de Leela Devi Dookun-Luchoomun et de Yogida Sawmynaden dans la circonscription no 8 (Quartier-Militaire–Moka). Il demande carrément l’invalidation de l’élection des trois défendeurs pour cause de ‘bribery’ de l’électorat. L’un des points forts de son argumentaire : la performance de la MBC TV,

Rudy Veeramundur, le directeur du Government Information Service (GIS), et qui siège aussi comme membre du conseil d’administration de la MBC, a ainsi déposé en cour ce 28 juillet. Il a été confronté en cour à une lettre signée par une vingtaine de journalistes de la MBC ont dénonçant son «ingérence » dans le journal télévisé de 19 h 30. Rudy Veeramundur devait aussi admetre que le député mauve Rajesh Bhagwan avait posé une question à son sujet au Parlement, en faisant ressortir qu’il s’ingérait dans le journal télévisé. Rudy Veeramundur devait aussi dire qu’il savait que la MBC avait fait l’objet d’un avertissement de l’Electoral Supervisory Commissionpendant la campagne électorale de novembre 2019, après une plainte logée par le Dr. Navin Ramgoolam.

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L’enquête judiciaire sur la mort de Soopramanien Kistnen

La victime avait été vraisemblablement ligotée et étranglée

Suite à un rapport obtenu du Forensic Science Laboratory, le DPP a ordonné la ré-ouverture de l’enquête judiciaire sur la mort de Soopramanien Kistnen. L’affaire a été appelée en cour de Moka, ce mardi 27 juillet.

La représentante du FSL, Asha Auckloo, devait déposer sur des traces retrouvées sur les chevilles de Soopramanien Kistnen. Elle a expliqué que celles-ci pourraient provenir de liens avec lesquels on aurait ligoté la victime. Elle prend ainsi à contrepied un enquêteur de la MCIT  lui avait expliqué que c’était des traces de chaussettes, selon les dires de cette dernière. Pour la représentante du FSL, le défunt ne portait pas de chaussures ou de chaussettes lorsqu’on avait retrouvé son corps.
Simla Kistnen, la veuve de défunt, qui était aussi présente à une conférence de presse des Avengers en cours de semaine, devait dire qu’un enquêteur de la MCIT lui avait assuré quelques jours de cela, que ces marques provenaient des chaussettes du défunt.

Affaire à suivre.

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L’ex-CP Mario Nobin n’est pas encore sorti de l’auberge

La demande de Mario Nobin, ancien commissaire de police, de faire rayer la charge de « using office for gratification » sous la section 7 de la Prevention of Corruption Act (PoCA) qui pesait sur lui a été rejetée par la magistrate Neela Ramdewor-Naugah, siégeant en cour de Port-Louis ce 29 juillet. La magistrate a conclu, après analyse, que cette demande était « devoid of merits ».
Pour rappel, Mario Nobin, alors commissaire de police, est accusé d’avoir fait pression en septembre 2016 sur un officier du Passport and Immigration Office (PIO), Boodhram, pour qu’il octroie un passeport en urgence à Mike Brasse, qui avait été arrêté à La Réunion après une saisie de 42 kg d’héroïne, cela sans demander aucune enquête comme le requiert la loi.