Propos choquants envers les personnes en situation de handicap : Rubina Seetharamdoo récidive et révolte de nouveau le pays

L’internaute Rubina a encore une fois frappé et elle s’attaque une nouvelle fois aux personnes en situation de handicap. Ces propos ont déclenché une vague de rage chez plusieurs qui déplorent que les autorités n’en fassent pas assez au sujet de cette dame. Lors d’un direct sur sa page Facebook, elle soutient que les personnes handicapées sont l’œuvre du mal et estime que ces derniers sont des êtres maudits par Dieu. Des paroles qui ont blessé plusieurs et ont fait réagir de nombreux travailleurs sociaux.

Ali Jookhun, travailleur social, a consigné une nouvelle déposition contre elle au poste de Vallée-Pitot dans la soirée de ce mercredi 20 octobre. Il juge ces propos comme inacceptables et affirme que la liberté d’expression ne permet pas ce genre de manque de respect. Ali Jookhun soutient que justice n’a pas été servie à Rubina comme elle se doit. « Combien de fois va-t-elle être convoquée si ce n’est que pour être libérée sous caution ? » se demande le travailleur social, « la magistrat l’avait pourtant prévenu contre ses propos blessants mais elle n’a pas retenu la leçon. » Ali maintient que les autorités doivent agir rapidement au sujet de Rubina et la bannir des réseaux sociaux ou d’autres plateformes où elle peut partager des vidéos. Il propose de revoir l’ICT Act pour condamner des gens pareils.

L’activiste Yaaseen Edoo a aussi réagi face aux paroles incendiaires de Rubina. Il se demande pourquoi avoir donné caution à cette dernière sans qu’aucune action n’ait suivi étant lui-même une personne en situation de handicap, il se demande s’il y a un sens de justice dans une situation pareille ? « Les autorités ont le pouvoir de la bannir des plateformes. Il faut se servir de cette dame comme un exemple dans la loi et implémenter des mesures correctives. Cela découragera les autres à tenir des propos similaires. »

Autre aspect relevé de cet incident est le silence des chefs religieux vu que Rubina parle souvent de religion. « Je fais un appel aux chefs religieux de venir de l’avant et de condamner ses propos si ceux-ci sont à l’encontre de la foi » lance Ali Jookhun. Yaaseen Edoo aussi fait appel aux chef religieux de prendre position sur cette affaire afin d’éviter toute mésentente au sein de la population.     

Rubina Seetharamdoo veut communaliser le débat

Dans une autre vidéo postée sur les réseaux sociaux avant son arrestation, l’internaute connue comme Chachi Rubina a tenu des propos communaux contre ceux qui ont porté plainte contre elle suite à ses propos déplacés contre les personnes en situation de handicap.

Ce sont le travailleur social Ali Jookhun, la ministre de la Sécurité sociale, de la solidarité nationale et des institutions réformatrices, Fazila Jeewa Daureeawoo, Shaqeel Madani, animateur d’une radio privée, ainsi qu’autres personnes et associations, qui avaient porté plainte contre elle ce vendredi 22 octobre.

Selon elle, il s’agirait de personnes d’une communauté spécifique qui s’attaquent à elle sur la base de son appartenance ethnique. Or, il n’y avait pas que des personnes de cette communauté qui ont porté plainte contre elle. Plusieurs ONG qui militent pour les droits des handicapés ont aussi porté plainte, dont le travailleur social Ameegah Paul.

Or, il faut dénoncer vivement cette tentative de la personne écervelée qui veut communaliser ce débat, car cela peut avoir des conséquences graves. Il s’agit de la dignité des personnes en situation de handicap avant tout, qui proviennent de toutes les communautés, n’en déplaise à Rubinah Seetharamdoo.

Mais on peut voir clair dans son jeu : elle essaie de noyer le poisson dans l’eau, en communalisant le débat et en détournant l’attention sur l’enjeu réel, notamment la dignité des personnes en situation de handicap. Espérons que la justice se montrera intraitable si elle commet d’autres offenses sous les lois.