Un franco-mauricien fier de ses origines

Parikshit Kisto

Agé de 24 ans, Parikshit Kisto est né à Paris (France) de parents mauriciens, et habite Champigny-sur-Marne en région parisienne. Il est chargé des relations entreprises à SUP’ DE COM Paris, une école privée dans le secteur de la communication et du marketing. Il fait la fierté de ses parents qui n’ont pas renoncé à leur origine mauricienne.

Après avoir obtenu son baccalauréat (HSC) en 2016, Parikshit a effectué une formation en lettres anglophones. Ce qui ne lui a pas plu. il a donc décidé de changer de voie pour intégrer une formation en langues étrangères à l’Université de Paris, pour une durée de trois ans. Après avoir été diplômé, il a rejoint l’école de communication SUP’ DE COM Paris, durant deux ans. « J’ai été diplômé en janvier 2023, après cinq ans d’études universitaires. Il y a eu des périodes de doute, mais le travail, la persévérance, et le soutien de mes proches m’ont permis d’y arriver », nous raconte-t-il.

Sa dernière année d’étude a été la plus compliquée, tant sur le plan personnel que professionnel. « C’était la dernière ligne droite avant la fin de mes études, et c’était difficile de gérer tout ce que cela impliquait. Je suis très fier d’avoir réussi et d’être enfin diplômé », lance le jeune franco-mauricien. « Il est toujours compliqué de savoir réellement ce que l’on souhaite faire plus tard, à l’âge adulte » dit-il. De nature empathique, il a toujours aimé se rendre utile et aider les autres. De plus, il apprécie les métiers de l’ombre, et n’aime pas particulièrement se mettre en avant. Faire une formation en langues, en communication et en marketing lui a ouvert de nombreuses portes dans différents secteurs d’activité comme le tourisme, l’événementiel, ou encore la publicité.

« A la fin de mes études, j’ai été embauché au sein de SUP’ DE COM. La direction m’a accordé sa confiance, et je lui en suis très reconnaissant », lance le jeune homme. SUP’ DE COM propose des formations en alternance, ce qui implique une période de formation, suivie d’une période en entreprise. Le but de cette approche est de permettre aux étudiants de développer leurs compétences en formation, et de les mettre en pratique en entreprise. La mission de Parikshit consiste donc à identifier les besoins des entreprises en matière de communication et de marketing, afin de leur proposer les meilleurs profils d’étudiants capables de répondre à leurs attentes.

« On m’a toujours dit de ne pas avoir peur de l’échec et de poursuivre mes rêves. Il ne faut pas se limiter à ce qu’on est censé faire, mais réellement réfléchir pour savoir ce que l’on souhaite faire de sa vie, et agir de manière concrète pour y arriver. C’est plus simple à dire qu’à faire, mais personnellement, c’est cette vision de la liberté qui m’a permis d’arriver où je suis actuellement », soutient Parikshik.

Selon lui, les études sont très importantes, mais elles ne sont pas l’unique voie pour réussir. Si l’on est débrouillard et persévérant, on peut accomplir de belles choses, dit-il. Il faut aimer ce que l’on fait, et être respectueux envers tout le monde. Il jette d’ailleurs un regard très critique sur la société qui, selon lui, est souvent dirigée par des personnes qui ne souhaitent servir que leurs propres intérêts. Ils ne se soucient que très peu des problèmes sociétaux, tels que la pauvreté et l’insécurité. De plus, il n’y a pas assez d’opportunités professionnelles pour les jeunes. Les formations universitaires sont limitées, et ne plaisent pas forcément à tout le monde. Il y a des nouveaux métiers qui apparaissent, à l’ère du digital. Il est d’avis qu’on devrait se soucier davantage des jeunes et de ce qu’ils souhaitent faire, car ils représentent le futur d’une nation. À Maurice, soutient-il, il y a énormément de jeunes qui pourraient s’épanouir dans le sport. Pourtant, la politique sportive mise en place est très décevante, selon lui. À titre comparatif, en France, poursuit Parikshik, le sport est considéré comme l’école de la vie. Il dénonce aussi le manque de méritocratie, car ce sont toujours les mêmes familles, estime-t-il, qui ont accès aux mêmes fonctions. Il affirme qu’il est grand temps que cela change.

(Fiche perso)

● Meilleur souvenir d’enfance : Mon anniversaire de 5 ans que j’ai célébré à Maurice, entouré de toute ma famille.

● Plat préféré : Je n’ai pas de plat préféré, mais j’aime la pizza, les lasagnes, les burgers et les dholl-puri. J’adore le pudding mauricien et la tarte tatin.

● Destination préférée : J’adore Maurice, j’aimerais y être plus régulièrement.

● Passe-temps préféré : En tant que sportif, j’aime passer du temps à la salle de sport.

● Citation préférée : “Tough times don’t last, tough people do”