Le leader du Reform Party, Roshi Bhadain, réclame des dommages de l’ordre Rs 50 millions conjointement et solidairement à l’encontre du ministre Bobby Hurreeram et de First Talk Ltd (gérant de Wazaa FM) dans le sillage du rapport de la commission d’enquête sur l’affaire Britam.
Pour rappel, la commission Domah avait mis en cause Roshi Bhadain, ce qui a été une véritable aubaine pour le gouvernement. Notons aussi que le leader de Reform Party et d’autres personnes incriminées par ce rapport ont demandé une ‘judicial review’ de ses conclusions.
Roshi Bhadain a servi une mise en demeure en date du 6 août 2021 au ministre Hurreeram et à wazaa FM , les enjoignant de s’acquitter de cette somme dans un délai d’un mois, sans quoi il leur intenterait un procès en civil pour diffamation en Cour suprême.
Selon Roshi Bhadain, le ministre Hurreeram aurait déclaré sur les ondes de Wazaa FM ce 30 juillet dernier, en substance, que Roshi Bhadain serait responsable de la volatilisation de Rs 1,9 milliards lors de la vente sous-évaluée des actions de la défunte BAI à Britam. Le ministre aurait répété ces allégations dans une conférence de presse le lendemain.
Pour Roshi Bhadain, la transaction s’était déroulé uniquement entre le ministère des Finances mauricien, qui était représenté par le secrétaire financier, et le gouvernement kenyan, représenté par le ‘Cabinet secretary’ kenyan, Henry Rotich.
