Agression sanglante à Pointe-aux-Sables

Une sanglante agression a eu lieu à Pointe-aux-Sables ce dimanche 17 janvier 2022, où plusieurs individus ont agressé une famille dans leur maison. Or, selon cette famille, la police ne fait rien pour interpeller l’agresseur ou ses complices.

Dimanche 17 janvier 2022, vers les 21 h. La famille Humbert, à Pointe-aux-Sables, vaque tranquillement à ses occupations. Plusieurs individus devaient s’attrouper devant leur maison, et certains d’entre eux devaient même pénétrer dans la cour.

Une habitante de la maison, Marie Loutre, devait essayer d’ordonner aux agresseurs de ne pas entrer dans la maison car il y avait des jeunes enfants à l’intérieur. Elle a essayé de refermer la porte d’entrée mais l’un des individus, avec son sabre, a pu forcer l’entrée. Il a ensuite essayé d’agresser Marie Loutre à coups de sabre, tout en lui lançant des jurons. Son fils, Emilio Humbert, un maçon de 22 ans, a essayé de protéger sa mère, mais il a été grièvement blessé à l’avant-bras.

L’agresseur a ensuite menacé de tuer toute la famille et de mettre le feu dans la maison. Après leur forfait, lui et les autres malfrats ont immédiatement pris la fuite. Emilio Humbert s’est précipité au poste de police de Pointe-aux-Sables. Il s’est ensuite rendu à l’hôpital. Il devra subir une intervention chirurgicale dans l’immédiat car selon les médecins, la blessure est profonde. Marie Loutre n’a heureusement pas subi de blessures mais elle est toujours sous le choc car il n’y a jamais eu de tels incidents dans sa famille. « À ce moment-là, je croyais que j’allais perdre la vie », nous dit-elle, visiblement perturbée.

Stéphanie Bandhoo, la tante d’Emilio, revient sur l’agression. « Si mon neveu n’était pas intervenu, l’agresseur aurait tué ma sœur », halète Stéphanie. Elle nous explique que la famille vit toujours dans la frayeur et ne sait pas quoi faire. Selon elle, les enfants sont toujours traumatisés par ce qui s’est passé. Vu que les adultes sortent pour aller travailler durant la journée, les enfants ne veulent plus rester seuls à la maison. Selon elle, il s’agirait d’un « règlement de comptes » mais maintient que la famille n’a rien à voir dans cette histoire.

La famille dénonce toutefois le laxisme de la police. « La polis pa pe fer saki bizin fer », soutient Stéphanie. Selon elle, malgré une plainte au poste de police, le présumé agresseur n’a toujours pas été arrêté par la police, malgré que la famille ait fourni à cette dernière l’identité des agresseurs. « Comment se fait-il que des individus peuvent entrer par effraction chez une famille et menacer d’agresser ses membres avec un sabre, mais qu’ils ne soient pas inquiétés par la police ? Ki zot pe atan pou aret sa ban dimun la ? », demande Stéphanie.