La soif de vengeance du régime MSM a un prix. Et c’est la population qui le paie lourdement. Le régime entame la dernière année de son second mandat, mais on n’en finit toujours pas de subir de plein fouet les conséquences désastreuses de sa vendetta politique dont il a semé les graines durant les premiers mois de son règne après les élections de 2014. Ainsi, aux Rs 20 milliards que nous a coûté le démantèlement du groupe BAI et aux Rs 5, 6 milliards payés à Betamax suivant le jugement du Privy Council, vient maintenant s’ajouter Rs 1, 8 milliard que l’État devra payer à Patel Engineering pour la résiliation de son bail de 58 arpents à Les Salines en février 2015. Rien que pour ces trois cas, l’État a dû débourser la somme astronomique de Rs 27, 4 milliards !
Ce qui nous a, bien entendu, mené sur une déroute économique, avec des conséquences désastreuses qui contraignent le peuple à se serrer davantage la ceinture, malgré les miettes par-ci, par-là que le gouvernement donne à diverses catégories de personnes à travers différentes allocations mais qui finissent par retourner dans les caisses publiques pour qu’il les dilapide de nouveau. Ceux qui ont pris ces décisions revanchardes, irréfléchies et vengeresses en 2015, incluant Vishnu Lutchmeenaraidoo et Roshi Bhadain qui ont depuis démissionné du MSM, s’en sortent aujourd’hui indemnes. Car il n’y a aucune loi qui les oblige à payer pour leur mauvaise décision. À l’avenir, il faudrait une loi qui oblige tous ceux qui fautent à puiser de leurs poches pour payer les dommages. Cela devrait être une mesure phare de tous les partis politiques qui aspirent à prendre le pouvoir. Ce qui pousserait alors les élus à penser deux fois avant de prendre une décision qui risque de nous coûter cher.