Navin Ramgoolam : « Li pe vane l’intégrité nou pays »

« Nous ne pouvons plus rester les bras croisés », a lancé le leader du Parti travailliste, Navin Ramgoolam lors de sa conférence de presse, hier. Pour lui, il est important que le peuple, surtout les jeunes, s’unisse pour faire partir le Premier ministre. Il n’a pas mâché ses mots envers ce gouvernement : « Bann voyous ki pe diriz nou ».

Navin Ramgoolam est revenu sur la réponse du Premier ministre à la ‘Private Notice Question’ (PNQ) du leader de l’Opposition le 5 juillet dernier au Parlement. Pravind Jugnauth avait alors affirmé que ni lui ni personne de son bureau n’avait fait un quelconque arrangement avec une tierce partie pour l’installation d’un dispositif à Baie-Jacotet permettant de faire du ‘sniffing’.

Ce qui démontre, selon Navin Ramgoolam, que Pravind Jugnauth « patauge dans la contradiction de par ses arguments mensongers ». Pour lui, le Premier ministre « pe vanne l’intégrité nou pays ». Le leader du PTr a souligné que toute demande d’aide auprès d’un pays étranger doit se faire à travers l’ambassade de ce pays chez nous, mais non par voie de conversation téléphonique à son Premier ministre.

Le leader du PTr a repris les termes de l’ex-directeur de l’ICTA, Me Ashok Radhakissoon, lors de son intervention durant l’émission de Télé-Plus vendredi dernier, pour dire que ce qu’a fait le Premier ministre est « illégal et condamnable ». Toutes ces tractations de Pravind Jugnauth mettent la sécurité de l’information à risque, a laissé entendre le leader des rouges.

Navin Ramgoolam a rappelé que la première fois qu’il a été Premier ministre, Pravind Jugnauth « ti passe pas l’imposte » et pour son deuxième mandat, « li finne kokin ». Il a aussi ajouté que Pravind Jugnauth a déjà bradé le passeport mauricien ainsi que les terres du pays, tandis que maintenant, il vend les informations. « Bann voyous ki pe diriz nou », a-t-il dit.

D’où son appel pour que le Premier ministre démissionne de son poste. Il a, à ce stade, lancé un appel aux jeunes de s’unir pour faire partir ce Premier ministre et ses ministres « qui pe vanne nou pays ».  Il affirme qu’il a travaillé sur une stratégie de lutte, qu’il ne divulguera pas avant d’avoir rencontré tous les leaders de l’opposition parlementaire et extra-parlementaire.

ASH