La ‘Government Services Employees Association’ (GSEA) demande une amélioration des conditions de travail des ouvriers opérant sous le ministère des Infrastructures publiques, vu que ces derniers opèrent souvent dans des conditions déplorables, voire dangereuses. Or, cela fait déjà deux mois depuis que le syndicat a soulevé ces problèmes avec ce ministère.
La GSEA avait eu une rencontre avec les cadres du ministère des Infrastructures publiques le 25 mars dernier, où ce syndicat a fait état des conditions de travail des ‘General Workers’ opérant sur les chantiers sous l’égide de ce ministère.
Le secrétaire de la GSEA, Girishsingh Gopaul, devait toutefois nous indiquer que rien n’a été fait depuis pour améliorer le sort de ces travailleurs. Selon lui, ces derniers sont au bas de la hiérarchie parmi les employés de la fonction publique. « Ces derniers travaillent sur des chantiers, qui sont des lieux de travail dangereux. Ils sont laissés à leur compte, ce qui n’est pas correct du tout », dénonce-il.
Ce dernier devait ensuite aborder certaines conditions auxquelles ces ouvriers doivent faire face. Ils n’ont ainsi pas de place appropriée pour se restaurer et pour se reposer durant les pauses de travail. Dans certains cas, il n’y aurait même pas de WC.
Qui plus est, souvent ces travailleurs n’ont pas les équipements requis pour faire leur travail. « Depuis un long moment, ces travailleurs n’ont pas obtenu de nouveaux équipements alors qu’une demande avait déjà été adressée en ce sens auprès du ministère », souligne Girishsingh Gopaul.
Ils doivent aussi faire face au danger vu qu’ils sont souvent appelés à travailler en hauteur. La GSEA demande ainsi que le travail en hauteur soit bien planifié et supervisé par une personne compétente, de façon à assurer la protection des employés.
La GSEA demande aussi à ce qu’un ‘Schedule of Duties’ soit élaboré pour les ‘General Workers’, comme recommandé par le rapport du PRB de 2021. « Il faudrait un encadrement approprié pour ces ouvriers pour qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions », fait ressortir le syndicaliste.
« Cela fait déjà deux mois que cette rencontre a eu lieu avec les cadres du ministère, mais rien n’a été fait jusqu’ici. Nous réitérons notre demande pour que nos propositions soient prises en considération afin de soulager les travailleurs dans ce secteur », réclame Girishsingh Gopaul.
