Les employés de l’hôtel Baystone se sont réunis à Grand Baie mardi dernier afin de trouver une solution après qu’ils ont été mis à la porte injustement. Ces employés sont au chômage forcé depuis le 1er juin. Leur calvaire commence le 31 mai quand ils reçoivent un coup de fil pour qu’ils se rendent sur leur lieu de travail pour toucher leur salaire du mois de mai. Le lendemain matin une fois à l’hôtel, la direction les informe que leurs services ne seront pas requis. Cependant les employés ont été amenés à apposer leur signature sur une feuille de papier pour recevoir leur salaire, sans savoir qu’ils soumettaient leur démission de leur propre gré. Un subterfuge, selon un employé, utilisé par beaucoup d’employeurs.
« C’est vraiment malhonnête de la part de l’hôtel envers nous, » martèle un des licenciés »
Selon eux, l’hôtel Baystone n’aurait pas référé leur cas devant le Redundancy Board avant de les limoger. Ils demandent d’être indemnisés pour leur temps de service. Par ailleurs, les employés licenciés se demandent si ce n’est pas une fermeture déguisée puisque l’hôtel a repris ses activités.
